Nous sommes à présent à la fin du XXème siècle en France. Suite à la mort suspecte du général de Gaulle en mai 1968, une guerre civile s'installe en France. Plus factions rivales s'affrontent, le général Massu est soutenu par les américains, le général de la Bollardière par les russes. En 1976, Paris ressemble à Beyrouth, et une nouvelle mission de l'ONU vient d'arriver dans ce chaos. Le contingent est accompagné d'une photographe de guerre, dont la présence dépasse le cadre du reportage. Il est en effet à la recherche d'oeuvres artistiques pour de riches collectionneurs, et se faisant, il a l'impression de les sauver (L'Eglise multiplie en effet les actes de vandalisme, comme au temps reculé de l'inquisition)

Comme à l'accoutumée, Jour J propose une nouvelle fois de réécrire l'histoire et nous présente une vision totalement alternative de la réalité. On retrouve un monde où une certaine instabilité règne, mais les motivations des forces en présence ne sont pas toujours bien expliqués. Qui plus est, le rapport de force politique manque un peu de pertinence, et multiplie les clichés. Bien entendu, quelques figures de l'époque sont présentes, mais dans des rôles totalement redistribués, ce qui promet quelques rebondissements importants. Mais quelque soit l'espace en temps en question, certaines personnalités ne changeront jamais ...