Red Eyes Sword : Akame ga Kill ! (Akame ga Kiru ! au Japon) est un shonen qui a connu quinze tomes aux éditions Square Enix (et un spin off préquel). L'histoire s'intéresse à Tatsumi, un villageois qui a décidé de venir tenter sa chance à la Capitale Impériale afin de s'engager dans l'armée et ainsi faire fortune pour aider son village de plus en plus précaire. Hélas, dès son arrivée, une jolie femme lui vole toutes ses économies ! Sans un sou, Tatsumi est recueilli par Lady Aria, une jeune fille semble d'une grande pureté. Durant la nuit, son manoir est brutalement attaqué par la troupe de tueurs des Night Raid, une équipe d'assassins sans scrupules qui cible les membres de haut rang des classes aisés. Les apparences peuvent être trompeuses, et bien rapidement il va comprendre que la personne qui lui est venue en aide pourrait bien être loin de l'image de l'ange qu'elle affiche en permanence. Ramené un peu de force dans le repaire des Night Raid, Tatsumi va donc commencer sa formation d'apprenti-tueur. Un costume apparemment taillé pour lui ! Mais le réel dessein du Night Raid n'est autre que destituer le gouvernement en place dans la Capitale et forcément, la lutte face aux Jägers s'annonce palpitante ...

La bataille décisive entre l'Empire et l'armée des Révolutionnaires approche à grands pas. Peu de membres du Night Raids sont encore en vie, et Tatsumi perd peu à peu l'esprit, son arme démoniaque (Incursion) prenant le contrôle de son hôte. Akame s'apprête quant à elle affronter Kurome, sa propre sœur, mais Wave décide d'intervenir. Le moindre faux pas pourrait s'avérer fatal, et il est toujours difficile d'anticiper l'issue de chaque bataille, car à l'image de Game of Thrones, les personnages disparaissent souvent prématurément. Comme à l'accoutumée dans Red Eyes Sword, le récit s'avère assez sanguinolent, fait inhabituel pour un manga classé shonen d'action, et les rebondissements seront nombreux. Et l'auteur surprend en offrant une fin de volume très étonnante, à mille lieux de l'ambiance pesante des précédents opus. Sur le plan des dessins, le rendu est globalement efficace, avec un grand dynamisme des scènes, mais quelques approximations parfois au niveau des personnages.