Igai (Igai - The Play Dead/Alive) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu huir tomes à ce jour aux éditions Tokuma Shoten. Akira est le lycéen typique qui mène une vie tranquille. Il a des rêves et des aspirations comme tout le monde, et un béguin non partagé pour son amie d'enfance Kurumi. Celle-ci semble être plus intéressée par le meilleur ami d'Akira, Umezawa. Un triangle amoureux serait-il sur le point d'émerger ? Pas vraiment. Les étudiants se transforment soudainement en zombies frénétiques, attaquent et se jettent à la gorge l'un de l'autre. L'école est déchirée jusqu'à ce que soudain ... les morts-vivants s'arrêtent. Avec les zombies apparemment de retour à la normale, l'école est maintenant divisée entre les infectés et ceux qui ne le sont pas. Akira tente alors de mettre en place une trêve entre les deux communautés.

Dans ce volume 7, Akira ne se remet pas de la disparition de son ami Furuchi, qui a préféré se suicider avant de se transformer totalement en zombie. Pourtant, comme le fait remarquer Kisaragi, l'adolescent ne portait aucune trace de morsure alors qu'il était bien contaminé, ce qui n'est pas sans poser de question sur le vecteur de transmission de l'infection. Hojo a passé du temps enfermé avec Furuchi, sans doute est-il mêlé de près ou de loin à cette affaire, mais quelles seraient ses motivations ? Sauver celle qu'il aime, quitte à sacrifier les autres. Umezawa compte bien lui faire payer, mais Igarashi va essayer de l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. De son côté, Kisaragi prend toujours autant de plaisir à chasser du zombie avec sa batte, tandis que Sagawa se révèle étonnamment discret. Ce manga que l'on pourrait qualifier de chorale (on passe régulièrement d'un personnage à l'autre) est l'occasion de suivre différents petits groupes tentant de retrouver une vie "normale" au lycée. La trame avance assez vite, parfois trop, et le visuel demeure agréable dans l'ensemble, avec des personnages bien campés et des décors plutôt soignés.