An American Trilogy
Plate-forme : Blu-Ray
Date de sortie : 01 Mars 2017
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
film
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


7/10

Réalisé par Cyril Morin.

Comme son nom le suggère, An American Trilogy réunit trois films signés Cyril Morin. Le premier The Activist prend place en 1973, pendant l'insurrection de la réserve de Pine Ridge à Wounded Knee dans le Dakota du Sud. Des policiers arrêtent des activistes du Mouvement des indiens d'Amériques qui manifestent contre la dépossession des terres des indiens organisée par Nixon et son gouvernement, et les envoient en prison. L'un s'appelle Bud Ward (Michael Spears), l'autre est son beau-frère Marvin Brown (Chadwik Brown) et il a rejoint la cause depuis la disparition de sa femme, Anna, lors d'un étrange accident. Sous les barreaux, ils seront menacés par la police qui les surveillent et devront collaborer avec la jeune avocate chargée du dossier. Car Marvin est un éminent avocat et son incarcération a fait grand bruit : Il recevra la visite d'un conseiller du Président, ainsi que de l'acteur Marlon Brando et d'un sénateur. Après avoir composé les bandes originales de nombreux films, Cyril Morin passait à la réalisation avec The Activist, un essai mitigé il faut l'avouer. Malgré quelques bonnes idées, le rythme du long métrage se fait rapidement pesant, et l'interprétation des acteurs manquent globalement de nuances.

NY 84 nous envoie au au début des années 80 à New York. Trois jeunes artistes libres, Kate (Sam Quartin), Anton (Chris Schellenger) et Keith (Davy J. Marr) font la fête dans le downtown à New York. Une époque où la liberté règne en maître, mais elle prendra fin en 1984 lorsque Anton et Keith contractent une mystérieuse maladie appelée le "cancer gay". Il s'agit cette fois d'un vrai-faux documentaire autour d'un triangle amoureux. Le film dénonce un certain laxisme du gouvernement américain au début des années du sida, alors que la maladie prenait de plus en plus d'ampleur. Nous y suivons la grandeur et la décadence de jeunes gens qui seront les premières victimes du virus. Si la première partie du film s'avère très festive, la deuxième apparaît clairement anxiogène, pour ne pas dire tragique. Cette fois, le casting s'en sort beaucoup mieux, avec trois acteurs principaux à l'unisson et qui donne du corps au récit. Mais encore une fois, NY 84 est un film beaucoup plus dur qu'il ne laissait paraître de prime abord, à tel point qu'il faut savoir où on met les pieds.

Hacker's Game suit le quotidien de Soyan (Chris Schellenger), un jeune pirate informatique qui vient d'être engagé par une grande entreprise de cyber-sécurité qu'il venait justement d'attaquer. Connu sous le nom d'Independant Leak, le jeune homme a pour leitmotiv de dévoiler au grand public les fraudes des grandes firmes qui dirigent le monde de l'économie. Loise (Pom Klementieff) est quant à elle une cyber détective qui travaille pour le compte d'une avocate. Lorsque Soyan rencontre Loise, c'est l'amour fou ... mais virtuel, les amoureux ayant besoin de la technologie pour communiquer. Un jour, Russel (King Orba), lui demande de couvrir les actions d'un vendeur d armes que Loise doit contribuer à arrêter. Pour son deuxième film, Cyril Morin s'entoure d’une belle distribution, cette fois un peu plus connue par ailleurs. Le sujet du film est très actuel puisqu'il aborde les "fake news", les fausses informations, qui auraient joué un rôle dans la récente campagne présidentielle américaine. Un film réussi, même si l'histoire d'amour prend parfois un peu trop de place.

VERDICT

-

Avec cette trilogie, Cyril Morin impose un style particulier. On peut dire qu'il sort des sentiers battus et traite de sujets difficiles. Globalement parlant, An American Trilogy réussit son coup et nous présente trois longs métrages suscitant l'attention, mais avec une exécution plus ou moins maîtrisée.

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