Blake et Mortimer tome 21 : Le serment des cinq lords
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 16 Novembre 2012
Résumé | Test Complet | Images | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


7.5/10

Scénario : Yves Sente
Dessin : André Juillard

Au centre de l'histoire se trouvent de mystérieux cambriolages dans le musée d'Oxford. De simples objets archéologiques sont volés. Pourquoi ? Par qui ? Mortimer va enquêter. Ce qui se déroule, c'est une toile d'intrigues anciennes, une conspiration dans laquelle des hommes âgés et distingués ont fait des choses qui résonnent encore. Bien que la conclusion ne soit pas très originale, nous devons admettre que le chemin qui y a mené était assez divertissante. Sente sait mettre l'accent sur les bons détails. L'atmosphère élégante des musées, des maisons de campagne et des universités rend les événements plus importants et fascinants.

Cet album est-il aussi bon que les classiques de P. Jacobs ? Non vraiment pas. Est-ce pour autant un mauvais album ? Non, pas ça non plus. Ce n'est tout simplement pas facile de garder en vie une série comme «Blake et Mortimer». Les règles de la série doivent être respectées - par respect pour Jacobs et pour les attentes du lecteur - mais il faut aussi faire quelque chose de nouveau - la répétition est tout simplement impossible. «Le serment des cinq lords» fait les deux, ce qui en fait un support de lecture agréable et rien de plus. De plus, les dessins sont parfaitement en ordre. Le style majestueux de Jacobs est appliqué avec soin. Comme toujours, vous voyez beaucoup d'images d'hommes contemplatifs, interrompus par des fragments d'action à l'ancienne sur fond d'une Angleterre toujours brumeuse. Juillard réussit à évoquer l'atmosphère qui rendait les vieilles bandes dessinées si fascinantes. Mais néanmoins, ce fantasme débridé, les illusions d'Edgar P. Jacobs, sont encore absentes ici. Le serment des cinq lords est une histoire qui a été trop souvent racontée dans les lignes. Vous en apprenez peu à peu plus sur l'histoire de Blake. Qui était-il quand il était jeune, qu'a-t-il fait ? Cela ressemble à une évolution dans la saga Blake et Mortimer - les personnages ont plus de bagages - mais nous pensons que c'est un tour trop souvent utilisé. Une façon de garder artificiellement en vie de vieux personnages.

VERDICT

-

Edgar P. Jacobs est un grand maître pour une raison. Le suivre, dans les limites qu'implique la série, n'est pas facile. Cette bande dessinée est faite dans le respect et se lit très bien, comme un bon Agatha Christie. C'est donc loin d'être une déception, mais cela nous fait désirer ardemment des temps plus anciens, apparemment perdus à jamais.

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