Ar tonelico : Melody of Elemia
Plate-forme : Playstation 2
Date de sortie : 02 Août 2007
Résumé | Test Complet | Images | Vidéos | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
RPG
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8/10
Ar tonelico débarque enfin en Europe.

Un monde plein de fantaisie.

Ar tonelico est le nouveau RPG de Gust, auteur de la série Atelier Iris. A l'instar de ce dernier, le jeu est en Anglais, mais le niveau de langue reste assez accessible pour que vous puissiez suivre un minimum l'histoire. Ar tonelico vous place dans la peau du chevalier Lyner Barsett, membre des Apôtres d'Elemia. Le gouverneur de la province, qui est également son père, souhaiterait qu'il prenne sa succession, mais cela ne semble pas être dans les plans de Lyner, présentement en charge de la protection de Shurelia, gardienne du royaume de Platina. Un jour, cette dernière va se voir attaquer par un mystérieux virus menaçant de rayer de la carte toute la région. Une région qui rappelle d'ailleurs quelque peu Baten Kaitos, puisque Sol Ciel est un archipel d'Îles flottantes, où la technologie règne en maître ... ainsi que la corruption.

Afin de préserver l'ordre, Shurelia conseille à Lyner de se rendre dans le monde du dessous, appelé Horus, et d'y récupérer l'Hymn Crystal, un artefact magique qui est la seule arme capable de vaincre le virus. Mais lors de votre voyage, un incident va se produire : le vaisseau va s'écraser. Comment regagner son monde, et surtout où mettre le main sur ce fameux cristal ? Des questions que va bientôt devoir solutionner Lyner.

La musique, oui la musique.

La musique joue un grand rôle dans Ar tonelico. Deux héroïnes sont en effet des chanteuses, des Reyvateil pour être précis. Qui sont-elles vraiment ? Eh bien ce sont des formes de vie artificielles, découlant de la science des sons. La première se nomme Aurica Nestmille, et d'après le groupe de religieux de l'Eglise d'Elemiia, l'élue que le monde attend. Elle est de la troisième génération, c'est à dire la résultante de l'union d'un humain et d'une Reyvateil. En général, ces enfants ne disposent pas de pouvoir, mais quand c'est le cas, ils ne disposent que d'une espèrance de vie de 20 ans. La seconde a pour nom Misha Arselic Lune et fait parti de la génération des Beta, c'est à dire des clones des Reyvatiels originelles, et elle possède une espèrance de vie de 150 ans.

Bref, ces deux personnages ont le pouvoir de lire une dialecte ancien qui permet de réaliser des sorts magiques via des chansons. Mais ce pouvoir est également fragile, et il ne pourra s'exprimer qu'avec un groupe de combattants aux alentours. Concrètement, durant les combats (très proche d'un Atelier Iris) vous aurez un groupe de quatre personnages, trois guerriers à l'avant, et la chanteuse à l'arrière qu'il faudra protéger à tout prix. Et il est de bon ton d'insister là dessus, car sans chanteuse contre un bon gros boss, le game over n'est pas loin puisque vous ne pourrez plus lancer les sorts spéciaux.

De multiples péripéties

Lyner ne sera heureusement pas seul dans sa quête qui prend rapidement un double visage. Si votre monde est à sauver, celui du dessous n'est guère plus florissant. Une terrible armée, les Tenba, impose son autorité et se sert des Reyvatiels comme des esclaves. Fort heureusement des personnages feront un bout de route avec vous, à l'instar de Jack Hamilton, un vagabond disposant d'un bras mécanique et qui vit comme un mercenaire, Radold Schneizen, un prêtre guerrier de l'Eglise d'Elemia à la recherche lui aussi de l'Hymn Crystal, et enfin Krusche Elendia, une ingénieur en Grathmeld qui s'est proposée de réparer votre vaisseau, à condition de visiter la fameuse tour d'Ar tonelico à Sol Ciel.

En outre, la progression avec les chanteuses va dépendre de vos affinités, puisque des petites scènes de jeu de drague pourront surgir, dans la plus pure tradition de certains jeux textuels Nippon. Mais cela sera le prix pour débloquer de nouvelles magies dans le monde alternatif. Qui plus est, comme dans Atelier Iris (eh oui encore), un système d'alchimiste a été mis au point, et c'est exactement le même. L'occasion d'y vérifier une des plus célèbres formules de Lavoisier, rien ne se perd (un objet X et Y), rien ne se crée (un objet Z), tout se transforme (les objets X et Y).

Conservateur ?

S'il y a un point où Ar tonelico connaît également des similitudes avec Atelier Iris, c'est dans son style graphique. Le tout est en effet en 2D (avec quelques éléments 3D dans les décors toutefois) et le gameplay rappelle l'époque 16 bits. Le character design, particulièrement mis en exergue lors des fenêtres de dialogue, est en tout pas loin du sans faute, et l'univers composé par Gust se révèle très inventif.  A noter qu'on rencontrera parfois quelques phases d'action ou de plate-formes où le jeu basculera en 3D, et où vous pourrez entre autres, sauter. Bref graphiquement Ar tonelico se veut très satisfaisant, ce qui est aussi le cas de la musique.

Primoridial dans un RPG, la bande son a subit un soin particulier, et pas un thème n'est anticlimatique. Du très bon travail, varié et très féerique. Les doublages pour leur part, sont en Anglais et en Japonais, Gust ayant laissé aux joueurs la possibilité de faire leur choix. Il faudra d'ailleurs une quarantaine d'heures pour explorer les recoins de ce monde enchanteresque, et à la quête propice aux rebondissements. Notons d'ailleurs qu'Ar tonelico a un côté RPG fashion puisque les vêtements que portent les personnages changeront au cours de l'aventure, ce qui influencera naturellement le design et pourra réserver des surprises.

    

VERDICT

- Ar tonelico : Melody of Elemia est un jeu d'aventure charmant, qui propose un univers solide, et qui est à conseiller aux amateurs de RPG. Vivement la suite.
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