Sisco fait partie des hommes de l'ombre qui exécutent les ordres s'en sourciller. Après une mission pour le moins éprouvante,  Sisco accompagne la délégation française à New York, où le Président doit prononcer un important discours aux Nations-Unies. La France a décidé de porter plainte contre le gouvernement albanais au Conseil de l'Europe, pour corruption et détournement des aides communautaires. A l'occasion de l'allocution à l'ONU, le Président entend demander une intervention militaire afin d'établir une zone tampon dans laquelle les soldats de l'OTAN seront chargés de garantir l'autorité, et de lutter contre la traite des femmes. Les retrouvailles avec sa sœur, Stella Bocca-Negra, chargée de communication de la délégation française, ne se déroulent pas vraiment sous les meilleurs auspices, et à peine Sisco a t-il le temps de la revoir, que celle-ci est enlevée par la mafia albanaise, plus exactement le front national de libération de défense de l'Albanie éternelle. Leur revendication ? Que la France renonce à toute tentative d'ingérence dans les affaires dépendant de la souveraineté du pays. Étant donné le manque de réaction des officiels, Sisco décide de prendre les choses en main, quitte à franchir à plusieurs reprises la ligne jaune. Il lui reste peu de temps pour retrouver les ravisseurs de sa sœur. Poussé à bout, il pourrait bien braver l'interdit de trop. Et hors de France, difficile pour lui de dissimuler les cadavres.

Le tome 6 de Sisco se concluait par un drame, et Sisco est toujours incarcéré à la prison de Ryker's Island après avoir fait un sacré bazar diplomatique en voulant venger l'assassinat de sa sœur.  Le corse a pourtant une carte à jouer puisque la CIA lui a fait une offre de travail freelance en Europe de l'Ouest, ce qui lui vaudrait une sortie directe du pénitencier. Pendant ce temps, la DGSPPR française se doutant que les américains essayeraient de récupérer Sisco, cherche un moyen de ramener l'agent au plus vite dans l'Hexagone, quitte à provoquer encore quelques remous au sommet de l'État. Son retour à Paris devra se faire dans la discrétion, et Sisco devra lui se mettre au vert pendant quelques mois. Mais c'était sans compter sur un curieux hasard : Alors que les services secrets escortaient un ingénieur nucléaire pakistanais, sans la réaction instinctive de Sisco, une voiture piégée faisait trois victimes de plus. Conscient du passé délétère de l'agent, une puissance étrangère pense comment faire une pierre deux coups : Accomplir son projet d'assassinat et se débarrasser de Sisco en lui faisant porter le chapeau. C'était sous-estimé l'homme ...