Après la capitulation japonaise en 1945, Bonner Fellers, général de l'équipe MacArthur, est chargé d'enquêter sur l'implication de l'empereur Hirohito dans les crimes de guerre commis par l'armée impériale, notamment contre Pearl Harbor. Le général devra décider s'il faut condamner à mort à l'empereur pour crimes de guerre alors que le pays est dévasté et que le culte impérial est encore bien vivant. C'est le destin du Japon qui est en jeu. Au cours de ses recherches, Fellers tentera également de retrouver la trace d'une ancienne flamme, espérant que celle-ci ait survécu aux nombreux raids aériens orchestrés par le pays de l'Oncle Sam contre celui du Soleil-Levant ...

Il est difficile de décider entre le film historique de répertoire et le film historique pouvant toucher le grand public. Malheureusement, Crimes de guerre n'a pas su vraiment choisir sur quel pied danser. D'abord, le volet grand public : L'histoire d'amour entre Fellers et Aya est une énième variation sur un même thème. Ils se sont rencontrés, ils se sont aimés et ils se sont perdus. Devait-on consacrer 30-45 minutes de ce film et perdre ainsi le rythme sur l'histoire principale ? Ce choix, justement, fait que l'amateur de film historique s'en trouvera exaspéré. On fixe l'accessoire pour occulter l'essentiel. Résultat: on troue l'Histoire, comme Hollywood a tant l'habitude de le faire.