Oksana Kovsky, jeune mannequin russe, travaille dans la célèbre maison milanaise Montefiore. Une griffe qui a connu beaucoup de turbulence dans le passé. Non seulement, son nouveau directeur, Narciso, est plus intéressé par l'automobile que par la mode, mais en plus Francesca, sa belle-mère, veut se venger d'avoir perdu la place qui lui revenait. Dans le premier tome, on avait également découvert un homme qui semblait avoir les moyens de nuire aux Montefiore même depuis le fin fond de la Chine. On comprend mieux pourquoi : Des faux vêtements Montefiore produits dans des conditions honteuses (parfois même par des enfants) circulent sur les marchés du monde entier ! Un sacré coup pour l'image de la marque. L'histoire est bien agencée et on suit la trajectoire de la famille Montefiore face à la crise.

Pendant ce temps, Oksana essaye d'éviter le moindre faux pas, et se retrouve désormais égérie des Montefiore. Une ascension rapide qui pourrait bien réveiller d'anciennes rivalités. Le tout est guidé par un dessin très expressif et un trait graphique pour le moins fin. Les attitudes et expressions des personnages sont savamment maîtrisés, mais certaines planches apparaissent moins fignolées que d'autres (changement d'assistant en cours de tome ?). Quoiqu'il en soit, ce nouveau tome des Montefiore affiche un scénario efficace et se montre documentée sur l'univers de la mode.