Duncan Campbell est un agent de la NSA, historien et spécialiste du Moyen-Orient. Sa vie bascule le 6 septembre 2011. Alors qu'il espionne des terroristes situés sur un yacht à proximité de son bateau, un garde découvre un micro caché dans une coupe de fruits. Étant donné la faible portée de l'engin, il comprend rapidement que Duncan est le responsable. Sans ménagement, il décide donc d'utiliser un lance-roquette pour couler le bateau. Si la femme de Duncan n'y survit pas, ce dernier s'en sort sans trop de dommages, du moins physique, car ses supérieurs ont décidé de classer l'affaire.  Duncan décide malgré tout de poursuivre l'enquête seul, ce qui lui vaudra une visite en Europe. Cinq jours plus tard, alors qu'il se trouvait dans un avion à surveiller des suspects, Duncan apprend les attentats du 11 septembre et perd son contrôle. Hélas pour lui, il ignorait que l'un des hommes avec qui il se battait portait sur lui de la nitroglycérine. L'avion explose en vol, mais par miracle, Duncan s'en sort encore une fois. Mais quelque chose semble clocher. Perdu en pleine mer, l'embarcation qui le secoure n'a rien de son époque. Et pour cause : Il se retrouve perdu en plein XVème siècle ! Heureusement pour lui, ses connaissances en histoire seront bien utiles pour comprendre les codes de cette époque.

Après une longue attente, ce deuxième tome reprend ainsi l'aventure au milieu du XVème siècle, sur fond de tensions entre le monde arabe et l'Europe. On découvre rapidement que le héros glisse d'une époque à l'autre, ce qui n'est pas sans conséquences pour lui et son monde d'origine.  La relecture du premier volume (paru en septembre 2011) s'impose tant le récit de cette uchronie s'avère riche et intense. Le tout est porté par des planches très détaillés.