1499. Venise est au cœur de tous les conflits ! En guerre avec le Roi de France, le Vatican et l'Empire Ottoman, la Cité des Doges doit protéger sa position en Méditerranée. Pourtant les finances ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre, et la pègre tente de prendre le contrôle des bas-fonds. Lorenzo alias le Barbier entreprend d'enlever des filles de la noblesse pour demander une rançon à leur famille. Parmi les victimes nous retrouvons la jeune Constanza, la nièce du Doge, connue pour sa vie libertine. Le marquis tentera de lui porter secours, mais l'opération se soldera pas un sombre échec. Le Barbier fera quant à lui les frais des charmes de Constanza, bien décidée à se venger des violences qu'elle a subi. Le personnage se transformera alors un héroïne revancharde, bien décidée à écraser tout ceux qui l'ont fait du mal dans le passé. Le règlement de compte sera sanglant.

Ce tome 2 de la Vénitienne est une suite directe du précédent. Au sein de la République vénitienne, la situation économique se tend encore davantage et les inégalités sociales se sont aggravées, un climat propice aux tensions. Néanmoins, les autorités organisent des fêtes pour mieux asservir la population. Le récit s'avère particulièrement sombre et complexe, beaucoup de choses étant en jeu dans cet épisode (et parfois contradictoires). Le scénario évolue dans un univers assez réaliste, peuplé de références historiques pertinentes. Le dessin est quant à lui très réussi, avec un train souple et des couleurs particulièrement douce et lumineuse.