Dakota prend place dans un monde où les humains sont classés en deux catégories. Nous retrouvons tout d'abord les "Collapses", des hommes comme il en existait temps au XXIème siècle, avec leurs forces et leurs faiblesses, et de l'autre des "Super-héros", supposés parfaits sur toute la ligne. Bien sur, la société est également coupée en deux, et les Collapse ne peuvent pas fréquenter les hautes sphères du pouvoir ou de l'administration. Alors que le Bureau de la Division Territoriale Ordre et Probité a confié à Dakota, un super agent d'élite, le soin de retrouver deux de ses anciens collègues, Flaming Lips et Dragman, qui sont devenus des "Super-vilains", Dakota est tirée d'un mauvais pas par un Collapse du nom de Gabriel Garden. Appartenant à la classe A, il s'agit d'un humain en voie d'amélioration et qui a développé des pouvoirs lui aussi ...

Après quatre ans d'attente, Dakota vient enfin cloturer son diptyque. A cette occasion, l'éditeur propose le premier tome pour seulement 5€. L'intrigue nous propulse dans un monde fantastique futuriste où se mêle habilement super-héros, science-fiction, mais également émancipation. Peu à peu, Dakota comprend que sa hiérarchie lui ment et que les Super-héros ne sont pas si infaillibles que cela. L'histoire avance très rapidement dans ce volume, un peu trop peut être, car plusieurs épisodes additionnels auraient permis de développer davantage les tenants et aboutissants de cette société en décrépitude. Les dessins demeurent toujours aussi réussis pour leur part, avec un style semi-réaliste vif et racé.