Constantine (Algérie), printemps 2015. Martin, agent français de la DGSE, attend son escorte pour rejoindre l'aéroport. Il se trouve actuellement au sein d'une villa qui a été offerte à la France par celui qui l'avait bâtie, un pied-noir d'origine savoyarde, et qui fait à présent office de centre culturel et de consulat. Il discute avec Ahmed, un ancien officier local qui a servi lors des années noires (Décembre 1991 - Février 2002), la guerre civile qui a traversé le pays, sur les évolutions de l'Algérie moderne, mais Martin est surtout venu vérifier l'exactitude de certains renseignements. Alors que le convoi est enfin sur la route, Martin est pris pour cible par des tueurs paramilitaires. Toujours accompagné d'Ahmed, Martin parvient à prendre la fuite et les deux hommes se réfugient dans le vieux Constantine où ils vont croiser des hommes de paix mais aussi de très mauvais souvenirs.

Prenant place dans la magnifique ville de Constantine, Nom de code : Martin affiche une excellente mise en scène et un dessin très détaillés. L'aspect géopolitique s'avère très développé avec énormément d'explications de textes, mais l'intrigue s'étiole quelque peu en milieu de volume et fait retomber un peu trop la tension. Cette aventure commence sur les chapeaux de roue mais termine comme un téléfilm du dimanche après-midi, tranquille quoi. La prochaine partie prendra place à Hoggar (une autre ville algérienne), espérons que le rythme reprenne son souffle.