Cleveland, Ohio. Maxwell Roth est un jeune homme un peu paumé dans la vie. Affecté par la perte de ses deux parents coup sur coup, il décide de dépenser son héritage en achetant les droits d'un personnage appartenant à "Adventure Pulp Comics" et très populaire dans les années 30, j'ai nommé The Escapist. L'intrigue ne s'intéresse donc pas vraiment aux péripéties du personnage présent sur la couverture, mais à son éditeur-auteur, accompagné de la dessinatrice et du scénariste qui sont aussi ses amis. Il s'agit de nous proposer une mise en abîme du travail dans le monde du comics indépendant avec les aventures à peine suggérées du héros masqué. A noter que cet ouvrage a déjà été publié chez Dark Horse Comics en 2009.

The Escapists présentent des réflexions assez personnelles de la part de Brian K. Vaughan qui exprime à travers les yeux du héros, sa passion pour les pulps, pour les comics, pour sa ville, mais également son rapport aux femmes ou à l'amitié. Un comics qui n'est un comics de superhéros donc, mais qui intéressera les lecteurs qui aime découvrir autre chose que des histoires de pouvoirs sur-puissants et de batailles glorieuses. La mise en image est agréable, portée par des dessinateurs aux traits assez différents. Les pages s'avèrent particulièrement  élégantes et soignées, notamment celles qui narrent les aventures du héros costumé.