Atlantid est une série qui s'est conclue en trois tomes aux éditions Shogakukan. L'intrigue se déroule en 1882 à Londres, en pleine révolution industrielle. Une femme mortellement blessée tente de protéger un puissant anneau convoité par une dangereuse organisation. L'anneau en question est dérobé par un pickpocket nommé Sully, un voyou des bas quartiers, et avant qu'elle ne puisse le récupérer, la femme perd connaissance. A son réveil, elle découvre que le jeune voleur a pris soin d'elle, et qu'il n'a aucune mémoire de sa vie passé. Alors que l'organisation les a retrouvé, Sully décide de porter l'anneau et déclenche un mécanisme secret. Une gigantesque machine s'en échappe ! Sully va découvrir que cette technologie révolutionnaire est convoité par des semi-humains et qu'elle va sortir une civilisation - que l'on croyait disparu - de sa torpeur. Désormais, l'espionne veut que Sully la rejoigne pour se battre à ses côtés (et pour sa Gracieuse Majesté), l'occasion peut être de retrouver sa mémoire ? Après avoir quitté Londres, Sully ne désespère pas de réunir ses souvenirs, mais un nouvel adversaire ne tarde pas à se placer sur sa route. Qui est-il réellement ?

Atlantid prend place dans un mode steampunk, un univers très en vogue actuellement. Le récit fonctionne plutôt bien et met en scène un adolescent surdoué, et dont les origines mystérieuses constituent le sel de l'intrigue. Pour l'aider dans sa quête, il sera épaulé par une espionne et une bande de copains, tandis que d'inquiétants tueurs (et à la technologie très en avance sur son temps) les prennent en chasse. Pour ne rien arranger, une dangereuse créature a surgi de son anneau, mais l'émergence de ce danger ravive d'anciens souvenirs de Sully. Après un sauvetage providentiel, les mystères de l'Atlantide commencent enfin à se révéler. Et c'est justement là le problème : Ce troisième tome constitue l'épilogue de la série, et l'histoire n'est clairement pas achevée à son terme. Le manga se conclut par une fin totalement ouverte et qui ne résout rien. L'auteur a t-il voulu passer à autre chose ou est-ce Atlantid qui n'aurait pas connu un assez grand succès au Japon la conduisant à une fin précoce ? Quoiqu'il en soit, le dessin est relativement efficace dans l'ensemble, les personnages secondaires s'avèrent particulièrement travaillés, la narration est fluide et le rythme se montre très coulé.