Kate Walker reprend connaissance à l'hôpital de Valsembor, la jeune femme a été retrouvée à moitié morte le long de la Rivière Noire. L'histoire commence en réalité à Valadilène, un petit village au cœur des Alpes françaises. L'avocate New Yorkaise s'est rendue sur place afin d'accompagner la vente de l'ancienne fabrique d'automates Voralberg, pour le compte de son client Universal Toys.  Mais la mort de la directrice de l'usine va sérieusement compliquer sa tâche. Au long de son odyssée, Kate devra retrouver l'inventeur de génie Hans Voralberg, dernier héritier en vie, qui s'est mystérieusement évaporé avant qu'elle ne puisse conclure son contrat. Mais cette relecture de Syberia premier du nom sort rapidement des sentiers battus pour nous conter l'enfance de Hans, un véritable génie de la mécanique.

Alors que le troisième opus de Syberia arrive sur consoles et PC, les éditions du Lombard proposent une bande dessinée scénarisée par le fils de Benoît Sokal, créateur d'une série qui fête déjà ses quinze ans. L'intrigue d'Hugo Sokal nous permet de lever le voile sur un personnage emblématique que Kate n'aura de cesse de rechercher dans Syberia 1 et dont on ne savait pas grand chose jusqu'à présent. Le dessin de Johann Blais s'avère très réussi, affichant des cases en style peinture d'une grande précision et entièrement traitées au numérique. On sent les influences jeux vidéo de l'illustrateur, qui a l'habitude de concevoir des "concept art" notamment pour le studio français Cyanide (Styx). A noter que l'ouvrage est proposé à un format proche du comics et est commercialisé au tarif de 8,95€ seulement.