Alors qu'elle n'a que cinq ans, Ellana est adoptée par une communauté de Petits après que sa famille ait été victime d'un raid de Raïs. Ils la rebaptisent Ipiutiminelle, plus généralement dite Ipiu. Les années passent et à bientôt treize ans, l'adolescente a conscience des différences qui l'éloignent du peuple des petits êtres. Ipiu décide donc de retrouver son identité et le monde des hommes. Elle rejoint alors la cité d'Al-Far, la ville la plus dangereuse de Gwendalavir, où elle rencontre un groupe d'enfants des rues. L'un d'entre eux la baptise alors Ellana. Hasard ou habile coup du destin ? Quoiqu'il en soit, Ellana découvre que la cité a beaucoup changé durant son absence. Des brigands font la loi et ses anciens amis ont déjà beaucoup souffert. Lorsqu'elle retrouve sa meilleure amie Nahis, c'est déjà pour lui faire ses adieux. Avide de vengeance, Ellana s'attaque au chef des scélérats et trouve un job de serveuse. Mais un homme étrange, Jilano Alhuïn, ne tarde pas à entrer en scène et lui propose de l'accompagner sur la voie des marchombres, une marche vers la liberté.

La série Ellana est dérivée de la Quête d'Ewilan, et se déroule quelques années auparavant. Les nouveaux lecteurs ne seront pas trop désarçonnés par la tournure de l'intrigue, puisque nous évoluons dans un classique monde d'heroic fantasy, où vivent différents peuples et tribus. Ellana est un personnage fort qui tente de reconstituer sa vie en affrontant son passé. Dans ce deuxième tome, la jeune femme est enfin décidée à agir et à protéger les plus faibles. Le dessin de Montse Martin est quant à lui très réussi offrant un trait semi-réaliste lumineux soutenu par une mise en couleurs fort soignée.