Rome antique. Des hommes, des femmes, mais aussi des enfants sont dans une arène faisant face à des lions, des tigres et même une panthère noire. La foule applaudit le massacre qui est en train de se jouer devant leurs yeux ébahis. Seul un des hommes n'est pas attaqué par les animaux, son est Icare. L'intrigue nous propulse ensuite en 2010 à Paris, où le même personnage ne se souvient plus du tout de sa vie passée. Quelques flashs lui reviennent parfois, mais d'époques beaucoup trop lointaines pour savoir qui il est véritablement. Sa seule certitude, c'est qu'il doit tuer pour survivre, car il est lui aussi un vampire, ce qui le dégoûte au plus haut point. En parallèle, une organisation vampirifique s'est installée dans la capitale française et occupe des postes à responsabilité dans la société, vivant dans l'opulence et le luxe sans que les humains ne soupçonnent quoi que ce soit. Cette organisation est à la recherche d'Icare qui semble être une personne très importante à leurs yeux. Mais la belle et vénéneuse Lucia Néra est à ses trousses depuis des siècles ...

Dark Blood débute une nouvelle série sur les vampires où le mythe de la créature de la nuit est ré-exploré, plus particulièrement la malédiction qui pèse sur elle. Le scénario d'Amélie Sarn réserve sa part de mystère, c'est l'occasion de faire des sauts dans le temps avec Icare à des époques différentes pour essayer de reconstituer le puzzle de sa vie. Le dessin de Marc Moreno, connu pour la série "Le Régulateur", conserve son style facilement reconnaissable et les planches urbaines sont magnifiques. En revanche, les représentations animales des vampires manquent parfois de cohérence.