Le fil du destin (10-manbun no 1) est une série toujours en cours d'activité au Japon et qui a déjà connu sept tomes aux éditions Shogakukan. Il s'agit d'un spin off de la série Le fil rouge. Rino Sakuragi, lycéenne de première, est secrètement amoureuse de Ren Kiritani, l'un des quatre membres du groupe d'amis inséparables qu'elle forme avec Chihiro et Hinase depuis l'école primaire. Rino, qui se sous-estime en permanence, est incroyablement timide envers Kiritani, persuadée qu'elle n'a ni la personnalité ni le physique pour se lancer dans un romance. Être simplement amis lui convient très bien, car elle ne veut pas être détesté une fois que l'on a découvert son vrai "moi". Une situation liée à une déception amoureuse dans le passé, Rino ayant été humiliée par son premier amour. Pourtant, Ren ne cache pas ses sentiments envers elle, mais Rino n'arrive à détecter aucun signal jusqu'au jour où l'adolescent lui fait une vraie déclaration. Après bien des turpitudes, Rino et Kiritani sortent enfin ensemble et rien ne semble pouvoir troubler leur romance, sauf qu'un nouvel élève n'est pas insensible au charme de l'héroïne ...

Dans ce cinquième volume, Rino s'apprête à faire la course à trois jambes avec Ren. Elle est décidée à se dépasser, malgré la maladie silencieuse qui l'affecte peu à peu. A la fin de la fête de sport, Rino ne peut plus dissimuler son mal être : Elle ne peut plus bouger, aussi tout son entourage apprend la réalité du mal qui la ronge. Il s'agit d'une SLA (sclérose latérale amyotrophique), la maladie de Charcot. Elle se caractérise par un affaiblissement puis une paralysie des muscles des jambes et des bras, puis du corps entier. Pourtant, les amis de Rino, à commencer par Ren, n'ont pas l'intention de voir la jeune fille sombrer dans la déprime. La relation entre Rino et Ren semble avoir passer un cap. Le fil du destin n'est plus un shojo classique et évolue vers une histoire plus profonde, presque dramatique. Malgré tout, les héros veulent profiter un maximum de la période en cours et vivre chaque jour comme le dernier. Côté dessin, on reconnait le trait particulier de Kaho Miyasaka.