Overlord tome 8
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 21 Septembre 2018
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8/10

Scénario : Kugane Maruyama      
Dessin : Hugin Miyama

Overlord est une série toujours en cours au Japon (dix tomes à ce jour aux éditions Kadokawa Shoten) et qui est adaptée d'un roman japonais (treize tomes déjà parus). L'intrigue se déroule en 2138, un célèbre MMORPG à succès nommé Yggdrasil est sur le point de fermer. Le joueur Momanga a passé de nombreuses heures sur ce titre, incarnant un seigneur Nécromancien mort-vivant de niveau 100, chef de la guilde "Ainz Ooal Gown". Seul, il attend la fin du jeu pour lui faire ses adieux, sauf que le compte à rebours s'achève, et Momonga est toujours connecté ! Pire, les personnages non jouables (PNJ) se retrouvent à présent dotés d'une conscience. Le monde d'Yggdrasil a également beaucoup changé, et le joueur entreprend de le découvrir pour le conquérir. Mais comment se fait-il que Momonga soit toujours connecté ? Et qui est à l'origine de ce Nouveau Monde ? Quoiqu'il en soit, Momanga décide de prendre les choses en main et d'explorer l'univers avec un objectif : Devenir le souverain suprême. Peut être qu'un jour il retrouvera ses anciens compagnons d'armes ? En attendant, Shalltear et ses servantes s'attaquent à des criminels (enfin la plupart) pour que Momonga se familiarise davantage avec son monde. Shalltear fait preuve d'une puissance effrayante et pourrait bien voler la vedette à son seigneur Momonga. Cependant, une mauvaise rencontre est toujours possible. Depuis le tome cinq, la trame évolue dans une autre région du monde d'Yggdrasil, et l'ouvrage nous a permis de découvrir les hommes-lézards, des semi-humains redoutables.

Ce huitième tome conclut enfin l'arc des hommes-lézards avec l'entrée en scène du Roi Mort-Vivant. En parallèle, deux combattants masqués arrivent au village dans l'espoir d'en apprendre davantage sur les huit doigts, un puissant syndicat du crime à l'origine de la Poudre noir, une nouvelle drogue qui envahit le royaume. Cocytus, le sbire d'Aiz Ooal Gown, semble avoir toutes les cartes en main pour mettre à ses pieds Zaryusu et les siens, notamment la belle Crusch. Le combat est déséquilibré c'est un fait, mais l'essentiel n'est pas là. Ainz a eu raison de laisser une certaine liberté d'action à ses hommes, cela lui sera utile pour mettre en place son Empire, il agit comme un monarque éclairé ayant un coup d'avance sur ses interlocuteurs. La suite du tome début un nouvel arc, marquant l'opposition entre faction royale et faction des nobles, une lutte de pouvoir dont le syndicat du crime entend bien profiter. Cela sera l'occasion de revoir certains personnages marquants et de découvrir quelques nouvelles têtes (à commencer par la princesse Renner et son garde du corps, Climb). Ainz est assez absent des ces chapitres, sa présence étant seulement perceptible via les discussions des humains. Rappelons que Overlord est un manga prenant place dans un univers virtuel, une thématique très populaire de nos jours. La relative originalité de l'ensemble est que le héros est un Nécromancien et pas le gentil guerrier traditionnel. Les PNJ eux mêmes s'avèrent loin des clichés du genre, Momonga assiste à la création d'un nouveau vrai monde, pourtant très proche des univers fantasy des jeux de rôles japonais. Sauf qu'il entend être le chef d'Yggdrasil, sa puissance de frappe étant supérieur à tous les autres avatars, voilà qui n'est pas sans rappeler la série One Punch Man. On notera également une tonalité plus sombre du manga, mais aussi la présence de personnages que l'on pourrait qualifier de jetables. Une fois qu'ils n'ont plus un rôle important, l'auteur n'hésite pas à les scalper. Le dessin de Hugin Miyama s'avère agréable et relativement dynamique, les traits deviennent plus assurés et les combats gagnent en fluidité.

VERDICT

-

Inspiré d'un roman à succès, Overlord est un manga nous propulsant à nouveau dans un univers virtuel qui a cette fois pris "vie". Seul au monde, un jeune homme ordinaire cherche à régner sur le nouveau monde que le jeu est devenu. L'intrigue avance très vite, les transitions sont parfois un peu brutales, mais le rythme est efficace et le dessin immersif. Les petits dossiers inter-chapitres sont parfaits pour les novices de ce genre de production. Le tome 8 clôture un arc haletant et en entame un autre qui annonce beaucoup de changements.

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