Orc Stain tome 1
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 26 Septembre 2018
Résumé | Test Complet | Images | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8/10

Scénario et dessin : James Stokoe

Le grand TsarOrc a accompli ce que nul autre avant lui n’était parvenu à faire : unifier toutes les tribus d’Orcs, ce peuple brutal et dégénéré, pour régner sans partage sur la Terre et mettre enfin la main sur le Membre Divin. Mais un oracle lui apprend qu’un mystérieux borgne pourrait bien mettre à bas son empire. Commence alors une chasse à l’orc, et le début des ennuis pour le pauvre Qu’Un OEil… Vous voici catapultés dans l’univers foutraque de James Stokoe, le fils spirituel de Philippe Druillet et Geoff Darrow. Sous méthamphétamines.

La perspective, c'est ce qui manque à 99% des histoires fantastiques. Pour commencer, qu'est-ce qui est si pervers chez les orcs ? Ils sont une civilisation avancée avec leurs propres politiques et formes d'art. Ils ont leur propre culture. Alors, pourquoi n'est-elle jamais montré ? James Stokoe, à son actif, a répondu à ces questions dans Orc Stain. En tant que récit d'Un Oeil, un voleur d’orques sans complexe, Orc Stain couvre une quantité de terrain remarquable, non pas tant dans son histoire que dans son souci du détail pour la construction du monde. Les orcs auxquels nous sommes présentés sont conformes à nos attentes générales (créatures meurtrières et peu recommandables liées à la vie d'un clan), mais l'étendue des détails est quelque chose de tout à fait unique. Les armes ne sont pas nécessairement des objets; elles peuvent être des animaux (animaux mécontents se plaignant de leur vie, évoquant avec ironie les Flintstones). Mais si le cadre est essentiel pour véhiculer la société orque, c’est le dessin de Stokoe qui lie l’emballage en une unité cohérente. Les composants biologiques de la culture orque sont décrits comme dans une série de Johji Manabe et le ton artistique porte le même surréalisme que les meilleures histoires fantastiques des débuts de Heavy Metal. C'est la couleur qui permet au livre de briller, cependant. Au-delà de brillant, Orc Stain est totalement criard, utilisant une palette qui suggère rien de moins que des contusions et des fluides corporels malsains. C'est une bande dessinée qui refuse de se laisser fondre. Jamais content de restituer des arrière-plans avec quelques lignes aérées, Stokoe bombarde continuellement le lecteur avec des images hyper-réalisées, dont la plupart sont des doubles pages. Et même si l'on a pas encore beaucoup insisté, l’histoire d’ Orc Stain est simple, mais d'une parfaite fluidité.Les scènes d’action sont rapides et captivantes, les scènes parlantes sont informatives et, dans l’ensemble, parfaitement exécutées.

VERDICT

-

Grâce à la combinaison de son écriture, de l'originalité du monde et du caractère unique du dessin de Stokoe, Orc Stain  s'est imposé comme une lecture essentielle pour les fans de fantasy et a mis en avant l'idée que les orcs sont une race cohérente. Il vous renseignera également sur tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les gronches sans avoir peur de demander. Oui, ils sont exactement ce que vous pensez qu'ils sont !

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