Undertaker tome 5 : L'Indien Blanc
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 31 Octobre 2019
Résumé | Test Complet | Images | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8.5/10

Scénario : Xavier Dorison  
Dessin : Ralph Meyer  
Couleurs : Caroline Delabie

En plein cœur des Rocheuses, une diligence se fait attaquer par les Apaches de Salvaje.  L'assaut est violent et aucun membre de l'équipage n'en sortira vivant. Parmi les victimes, il y aurait l'Indien Blanc, autrefois connu sous le nom de Caleb Barclay, le fils de la très fortunée Joséphine Barclay qui avait été kidnappé des années auparavant et qui a été formé pour devenir un terrible guerrier en guise de représailles. L'entreprise Barclay est en effet à l'origine du projet faisant passer le chemin de fer sur les terres apaches et entraînant de facto des migrations indiennes. Apprenant la nouvelle, madame Barclay désire récupérer le corps de son fils, étant très pieuse, afin qu'il puisse reposer en paix à Tucson. Le shérif Sid Beauchamp doit trouver quelqu'un d'assez courageux (ou fou c'est selon) pour réussir cette mission. Et évidemment, Jonas Crow, alias l'Undertaker, sera de la partie pour le meilleur et pour le pire. Cette nouvelle aventure réserve des surprises et de retournements de situation choquants qui entraineront Jonas bien loin de sa destination initiale.

L'intrigue fait preuve de cohérence et le côté inédit apporté par l'atmosphère des plateaux enneigés de l'Arizona apporte un peu de sang neuf à la saga qui s'éloigne quelque peu du western traditionnel. Ce début de diptyque place l'Undertaker à l'heure des choix. Soit il reste fidèle à sa ligne de conduite et il ne survivra pas, soit il devra s'adapter à la nouvelle donne quitte à compromettre ses valeurs. Le cowboy solitaire a tout perdu dans les tomes précédents, mais pas son flegme. Aucun personnage n'est véritablement blanc ou noir dans ce récit. Ce cinquième tome est également l'occasion de découvrir une partie du passé de l'Undertaker, même si les événements de Skull Hill demeurent un mystère à ce stade de la saga. Le dessin de Ralph Meyer semble s'être encore magnifié depuis le précédent volet, avec un trait vif et précis. Les cadrages sont dynamiques et la mise en couleurs réjouissante, tout comme les émotions des personnages sont bien mises en valeur par la partie graphique. L'épilogue est superbement trouvé et promet de belles aventures à venir.

VERDICT

-

Undertaker revisite les codes du western et présente une tonalité plus sombre que beaucoup de séries du genre. Désormais, le héros met le cap vers l'Arizona dans un récit torturé et riches en péripéties. Le dessin affiche une mise en couleur très tonale, un trait réaliste, tandis que le récit montre un personnage au passé sombre désabusé prêt à tout pour accomplir la mission qu'il s'est fixé ou qu'on lui a imposé (c'est selon).

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