Juin 1944, Lucky s’apprête à débarquer en Normandie sur la plage d’Omaha. Les risques sont immenses et pour déterminer qui sera le premier à risquer sa vie, les gradés décident d’organiser un tirage au sort. Lucky, avec sa chance du diable, tire le numéro 148. Il semble sauvé. Pourtant, il va échanger sa vie avec Oscar Airlington, un riche froussard (numéro 4) contre 1,44 million de dollars. La chance le quittera le jour J et sa fiancée Alice Queen apprendra vingt ans plus tard le secret de ce 6 juin 1944, sans avoir touché l'argent. Nous sommes embarqués dans une recherche de la vérité en pleine seconde guerre mondiale. On se concentre sur ce fameux débarquement. Cette histoire nous amène le jour du débarquement en Normandie le D Day. En retraçant cette journée, on rentre dans le vif de l’histoire au milieu de ces hommes qui allaient à la mort et qui ont essayé de sauver leur peau coûte que coûte. On alterne entre différentes époques, et d’un continent à l’autre. Les thèmes d’amour et de trahison sont abordés. L’auteur nous transporte dans son univers et avec beaucoup de délicatesse, il nous plonge dans une intrigue captivante.

Quel est le prix d’une vie ?  Que vaudra cette entente après la guerre, alors que tous les témoins de cette promesse seront morts ? Alice décide de fouiller le passé et se lance dans une quête qui va la mener des plages normandes aux quatre coins des États Unis. Il s'ensuit une enquête rebondissante qui a pour but de montrer que la famille Airlington doit effectivement rembourser cette dette... pour que Lucky Marry ne soit pas mort pour rien. Une fois le contrat honoré, Lucky serait gagnant, mort mais vainqueur comme toujours. Pour cela, Alice joue de ses beaux yeux pour embarquer gratuitement Nick dans l'aventure. Complètement sous le charme de la belle Alice, les pensées de Nick apportent du relief et beaucoup d'humour à l'histoire. L'histoire est donc prenante, plaisante, pleine de rebondissements et peuplée de personnages attachants... l'auteur nous emmène même à douter sur ceux qu'on pense connaître le mieux ! . . Et pour couronner le tout, une fin surprenante à laquelle on ne s'attend pas du tout ! La bande dessinée elle-même est classique et bien menée.