Dans l'histoire, nous remontons à 1941, lorsque quatre enfants en territoire occupé ont contribué à la résistance. Le soir de l'anniversaire d'un garçon juif nommé Gaston, Jacques est accueilli dans le groupe. Il cherche un endroit où rester jusqu'à ce qu'il en trouve un autre. Il y avait des rumeurs de déportation et de méfiance dans le village. De nouveaux élèves ont rejoint la classe de nos amis, dont Claudine qui veut sans cesse parler à Gaston. Gaston, Elise, Doc et Bouboule devront trouver des idées astucieuses pour laisser Jacques se cacher temporairement et essayer de sauver les membres de leur famille qui ont été arrêtés auparavant. En bref, une histoire qui s'adresse principalement aux jeunes lecteurs.

Nous ne connaissons le scénariste Franck Dumanche que de cette série et nous n'avons donc aucune comparaison avec d'autres. L'histoire, comme les trois premières parties, est bien écrite et facile à suivre. Cependant, les personnages auraient pu être explorés plus en profondeur. Les dialogues entre les personnages ne suffisent pas pour bien les connaître. Nous l'avons déjà pensé dans la première partie à cause de l'histoire d'introduction, où il fallait s'habituer à tout. Mais maintenant que nous sommes trois parties plus loin, peu de choses ont encore changé. Lorsque nous ouvrons la quatrième partie du réseau Papillon et que nous regardons les dessins, cela nous rappelle un manga. Les dessins et les lignes sont très similaires à cela. Nous ne voyons aucune ligne de trame, ce qui est souvent courant dans les romans graphiques. Peut-être que l'artiste Nicolas Otéro (Uchronie[s]New Moscow) prend en compte la jeunesse d'aujourd'hui plus encline au manga qu'à la bande dessinée de super-héros et veut leur apprendre quelque chose sur notre histoire, à savoir la Seconde Guerre mondiale.