Himalaya, années 1950. Depuis que le professeur Steiner (voir le tome 1) s'est emparé du "pouvoir des Atlantes", un moyen de contrôler les volontés, son ancienne communauté s'inquiète et craint même pour l'avenir de l'humanité. Dans l'Atlantique nord, non loin du Groenland, les aviations américaines et soviétiques font face à un système de protection totalement inviolable, entourant une base mystérieuse. Selon le pilote français Jonas Montfort, il n'y a que le professeur Steiner qui pourrait employer un tel dispositif. Bientôt, ce dernier lance une invitation pour visiter son oeuvre, un générateur géant construit à partir de plans laissés par les Atlantes. En utilisant son pouvoir, Steiner veut discipliner l'humanité par le prisme d'un immense rayonnement sur le globe. Si Jonas veut à tout prix arrêter Steiner, les américains et les russes semblent aussi très intéressés par ces projets. Quitte à faire main basse sur sa technologie ?

Ce deuxième opus du pouvoir des Atlantes termine déjà la série. Pour une fois, il ne s'agit pas d'une aventure d'aviation réaliste, mais agrémentée de science-fiction (un peu à la Wunderwaffen mais en moins grandiloquent) où un homme veut utiliser un savoir ancien pour répandre la paix sur le monde. Un projet totalement utopique et qui ne peut que mal tourner, sans compter le libre arbitre de l'homme. Un sentiment de nostalgie émane de l'album, à la fois par son cadre et sa réalisation. Les férus d'aviation découvriront également de nombreux avions des années 1950 (Catalina, Scorpion, Broussard, etc) parfaitement représentés. Le dessin reprend la ligne clair avec une géométrie très lisible et arbore un héros courageux mais un peu naïf.