Sorti il y a près d'un an et demi au Japon, Wild Arms 5 arrive enfin en Europe, en Français qui plus est. Le scénario prend cette fois lieu dans un far west post-apocalyptique où se mêle hautes technologies et vestiges du passé. Le personnage principal se nomme Dean, un jeune garçon passionné de Golems, des anciennes machines de guerre. Après avoir exploré une grotte à la recheche de nouvelles trouvailles, Dean se fait pratiquement par un bras de Golem tombé du ciel. A l'intérieur, il y découvrir une jeune fille amnésique dont le seul souvenir est un nom, Johnny Appleseed. Pour le reste, Wild Arms 5 se contente de reprendre le système de combat introduit dans le quatrième volet. La zone est découpée en sept hexagones et comme dans un jeu de stratégie, la puissance de vos coups dependra de votre position sur la carte.  Sans compter que les dites zones en question peuvent etre magiques et autoriser donc l'utilisation de compétences spécifiques. Bon point, la caméra est cette fois libre.

En outre, dans ce monde futuriste vous aurez parfois à affronter des séquences de plate-formes et personnaliser les techniques de son personnage. La base du jeu est donc plutot bonne mais la réalisation l'est moins. Les graphismes sont en effet assez dépassés et manquent cruellement d'éclats (le character design des personnages relève un peu le tout), sans compter que les temps de chargements se font souvent sentir. Très dynamique, le jeu est aisé à prendre en main et meme aisé tout court. Terminer Wild Arms 5 n'a en effet rien d'insurmontable et on avance rapidement dans l'aventure (comptez une trentaine d'heures). Enfin la bande son est assez jolie et accompagne bien l'action.