Enfermé dans le pénitencier de Jacksonville depuis l’attentat manqué contre le Hoover Dam, le plus grand barrage du monde, Olrik réussit, huit ans après « L’Étrange Rendez-vous », une évasion spectaculaire. Avec la complicité de Belos Beloukian, un homme d’affaires au passé nazi, il s’attaque au plus extraordinaire secret de l’histoire de la chrétienté : celui de Judas, l’apôtre maudit. Mais il trouvera sur son chemin un professeur Mortimer décidé à lui brûler la politesse pour élucider le premier l’énigme de « La Malédiction des trente deniers »… Le scénario  entraîne Mortimer en Grèce, sur les traces de Judas, le douzième apôtre, dans la quête d’un coffret aux pouvoirs chargés de colère divine. L’enjeu ? Sauver le monde des forces du mal, dont Olrik et son complice, un homme d’affaires nostalgique du Führer, cherchent à se rendre maîtres. Ce suspense archéologique très documenté s’articule en deux tomes.

Contrairement à son prédécesseur (le Sanctuaire du Gondwana), la Malédiction des trente deniers ne reprend que peu d'éléments scénaristiques du précédent épisode. On entrera donc rapidement dans les faits, même si certains passages pourront paraître un brin obscur pour ceux qui auraient raté certains tomes. A noter que le capitaine Francis Blake est peu présent cette fois-ci.