Un air de Mana ?

La série Atelier Iris a débuté en 1997 au Japon, sur PlayStation. Aujourd'hui débarque en Europe le premier opus PS2 sorti en 2004. Très old school dans sa conception, Atelier Iris : Eternal Mana nous met dans la peau d'un jeune alchimiste nommé Klein Keisling déterminé à réaliser son rêve et devenir le meilleur magicien. Au cours de son périple, Klein se fera des amis et tous vont bientôt être impliqués dans une gigantesque aventure qui les amènera à sauver Regallzine.

Regallzine est un monde gardé par des esprits appelés Mana qui possèdent des pouvoirs élémentaires. Chaque substance ou objet dans ce monde est constitué d’éléments et les personnes vivent sous la protection des Mana. Une infime partie de la population a la capacité d’utiliser les pouvoirs élémentaires de Mana et de créer des choses à partir de rien. Ces personnes sont appelées des Alchimistes.

Classiquement votre.

Comme Secret Of Mana et autres Tales of Phantasia, vous évoluez de villes en villes et de donjons en donjons, à la recherche d'informations ou de missions. Intégralement en Anglais et en 3D isométrique, un bon air old school ressort du jeu. Le titre de Gust est d'ailleurs assez unique dans la gestion des ressources. En fait il suffit de pointer votre baguette magique sur un élément pour créer un item. Prenons un exemple : une pierre est à l'écran, vous la ciblez, et hop de la roche surgit dans votre inventaire. Le système rappelle justement la série Seiken Densetsu car l'eau, le feu, le vent, l'air, etc ...en sommes les principaux éléments, servent à la fois avec la magie, mais aussi avec les armes. Il est même possible de réaliser des combinaisons grâce à la Mana. Le processus est relativement complet et le menu assez aisé à utiliser.

Full Mana Alchimist

Techniquement parlant, Atelier Iris : Eternal Mana propose un graphisme coloré et très mignon. Le character design ne manque pas de charme non plus. Evidemment ce style a ses détracteurs mais qu'importe ! La carte de jeu est relativement simple mais au moins les déplacements sont brefs.

Le système de combat utilise la technique du tour par tour. Simple et efficace, on progresse rapidement malgré la langue de Shakespeare. Côté musique, la bande son est assez soignée et plutôt varié. Outre affrontrer les forces démoniaques et des monstres, le gameplay du jeu est riche et occupera durant de nombreuses heures. Chercher un élément sur la carte, aider les commerçants dans leur tâche, concevoir de nouveaux objets, voici quelques uns des déclencheurs de quête optionnels ...