Réalisé par Glenn Ficarra et John Requa.
New York. Nicky (Will Smith), maître dans l'art de l'escroquerie, rencontre Jess (Margot Robbie) dans un bar un soir. Elle vient s'asseoir à sa table, lui demandant de faire comme s'il était son petit ami, afin de se débarrasser d'un dragueur un peu trop collant. Après une soirée bien arrosée, ils montent finalement dans sa chambre. Le soi-disant mari de Jess débarque en demandant de l'argent, ce qui évoque la suspission de Nick, sentant l'arnaque. Séduit par le charme de Jess, il décide de lui apprendre les ficelles du métier à la Nouvelle-Orléans en plein week-end du Superbowl, moment privilégie pour faire les poches aux riches touristes. Peu à peu, Nicky se rapproche de Jess, mais il sait que cette relation risque de devenir très toxique. Il rompt aussi brutalement avec elle. Trois ans plus tard, Nicky est engagé par un pilote automobile à Los Angeles, qui lui demande de vendre un faux logiciel à son rival le plus féroce. Seul bémol ? Jess est la petite amie de l'adversaire en question, un imprévu faisant perdre au voleur une partie de ses moyens ...
Un scénario sophistiqué, multipliant les ruses et les faux-semblants. Cette façon de duper le spectateur s'avère plutôt efficace, et ne tourne pas à l'overdose, fort heureusement. La bonne humeur est contagieuse, d'autant que Will Smith s'avère parfait dans ce rôle de séducteur-manipulateur. Le récit est simplissime mais se suit avec beaucoup de plaisir, notamment les séquences où Nicky dévoile ses techniques de vol et d’arnaque. Le piège qui se referme sur lui nous tient en haleine jusqu'au bout, même si certains passages manquent d'un peu de cohérence.
VERDICT
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Diversion est un bon divertissement. Le filme multiplie les retournements de situation, mais parfois le scénario paraît presque accessoire, tant l'accent est mis sur le caractère inventif des nombreux délits orchestrés par le protagoniste.