Make the Exorcist Fall in Love (Exorcist wo Otosenai) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu cinq tomes à ce jour aux éditions Shueisha. Élevé dans un environnement austère pour devenir l'exorciste le plus puissant et pouvoir vaincre Satan lui-même, un petit prêtre se bat contre les démons qui apparaissent dans tout le pays tout en souffrant de profondes blessures au cœur. La rencontre avec une fille qu'il doit protéger provoque un sentiment chaleureux qu'il n'a jamais ressenti auparavant. C'est une histoire d'amour et d'espoir qui surgit au milieu d'une guerre sainte !!

Lorsque nous avons lu le synopsis, nous avons pensé que Make the Exorcist Fall in Love travaillerait sur un thème complètement différent de ce qu'il a fait dans ce premier chapitre, ce qui n'est pas mal du tout, puisque ce qui a été livré est aussi bon que ce qui a été promis, juste d'une manière différente. Dans l'histoire d'Aruma Arima et Masuku Fukayama, nous suivons un garçon doté de pouvoirs pour devenir un grand exorciste. Un détail intéressant apparaît déjà ici, puisque le nom du protagoniste n'est prononcé à aucun moment de l'histoire dans ce chapitre. De plus, le chef de l'église lui-même dit "C'est" en se référant à lui avec le pronom lié aux choses et aux objets, montrant ainsi que l'utilité du personnage est plus importante que son identité, dès le début. Le garçon est quelqu'un d'extrêmement attaché aux idées chrétiennes, ayant mémorisé plusieurs versets et les mettant en pratique de la manière la plus littérale possible, qu'il s'agisse des plus simples comme "tendre l'autre joue" ou d'autres dont on ne parlera pas pour éviter les spoilers. L'histoire le suit ensuite dans sa quête pour devenir un meilleur exorciste, mais tout se révèle être un excellent prologue à l'histoire du synopsis. Ici, nous n'avons pas un garçon qui aime cuisiner et qui ne veut pas avoir le fardeau d'être la personne qui exorcisera Satan lui-même, mais plutôt un enfant coincé dans les enseignements religieux qui ne voit rien d'autre que cela. C'est alors que nous assistons à son changement. Le manga semble mélanger la romance avec un jeu de combat shonen, et bien que je ne puisse pas parler de la romance dans ce chapitre, le combat était assez intéressant, avec des designs de monstres bien faits et des références bibliques. Un point qui a attiré notre attention est la façon dont l'approche des mauvais problèmes a pris une tournure plus sérieuse puisque, à un moment donné, un abus se produit et n'est pas seulement montré de façon horrible, mais est nommé comme tel et combattu. Il pourrait s'agir d'un élément important à l'avenir, lorsqu'il s'agira de montrer le possible syndrome de stress post-traumatique du protagoniste lorsqu'il porte un tel poids. De plus, même en travaillant sur des thèmes liés au luxe, le manga n'a pas utilisé le ecchi comme centre comique du moment.