Tokyo Revengers est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu vingt tomes à ce jour aux éditions Kodansha. En regardant les nouvelles, Takemichi Hanagaki apprend que son ancienne petite amie, Hinata Tachibana, qui était avec lui au collège, est décédée. La seule petite amie qu'il ait jamais eue vient d'être tuée par un groupe pervers connu sous le nom de Tokyo Manji-kai. Il vit dans un appartement minable aux murs minces et son patron, plus jeune de six ans, le traite comme un idiot. De plus, il est un puceau complet et total. Au plus fort de sa vie, il fait un bond dans le temps de douze ans en arrière au collège ! Pour sauver Hinata et changer la vie qu'il a passée à fuir, Takemichi, un employé à temps partiel désespéré, doit viser le sommet du gang le plus sinistre des délinquants de Kanto !!

Les Black Dragons, un gang de motards brutal, sont à l'origine de la future descente de Toman dans le mal ! Takemichi rencontre le chef du gang, Taiju Shiba, et son jeune frère, Hakkai. Takemichi doit empêcher Hakkai de tuer son propre frère et s'associe à Kisaki, malgré le risque. Vaincre Taiju sauvera-t-il Hina cette fois ?! Une confrontation de Noël aux coups de poing blanc commence ! Déjà un nouveau tome pour Tokyo Revengers et le suivant sera disponible dès le mois prochain : un tel rythme fait plaisir ! On sent que l'animé est proche de sa diffusion, que Glénat veut capitaliser au max sur le probable boost de popularité, et ils auraient tort de s'en priver. Ce tome continu l'excellente lancée des deux précédents et le prochain devrait conclure cet arc. Marrant, d'un point de vue créatif, de voir que Wakui semble construire son récit à suspense à coup d'arches narratives de 4 tomes (à voir si le suivant se conclue aussi vers le 15-16 pour confirmer cette impression). On a donc un récit bien rythmé, tout en tension. Si Hakkai est un perso un peu trop bigger than life pour le style "réaliste" du récit (quand il se bastonne, il annonce même son pourcentage de puissance comme dans un shonen d'aventure), ce n'est pas très dérangeant Ce furyo moderne respecte les codes du genre tout en y ajoutant une dimension fantastique entremêlé d'une bonne dose de suspense. Ce que l'on apprécie vraiment dans le dessin, c'est l'effort qui a été fait pour créer différentes coiffures, vêtements et accessoires, et la beauté des personnages dans leur style badass. En général, l'art est bon, bien adapté et assez simple pour suivre avec aisance, même dans les scènes d'action.