En Bretagne, la nuit d'Halloween. Lucie Clavel et deux copains décident sur un coup de tête de cambrioler la maison de Deborah Jessel, une professeur de danse classique, aujourd'hui centenaire énigmatique plongée dans le coma. Durant cette nuit tragique et fantastique, Lucie perse le mystère de cette maison et le secret de Deborah Jessel ...

Si Livide est naturellement un film fantastique, le film commence assez doucement. Nous y retrouvons le personnage de Lucie Clavel (Chloé Coulloud), assez calme et sérieuse, qui suit un stage d'infirmière auprès de madame Wilson (Catherine Jacob). Toutes deux se rendent dans une maison isolée, afin d'apporter des soins à Deborah Jessel (Marie-Claude Pietragalla), une ancienne professeur de danse classique aujourd'hui plongée dans le coma. C'est ici que Lucie apprend de sa supérieure qu'un trésor serait dissimulée quelque part dans la demeure. Le soir même, Lucie décide de raconter cette histoire à son ami William (Félix Moati). La décision est maintenant prise, il leur faut trouver à tout prix ce trésor.

Hélas, Livide est rapidement touché par un immense problème, son script. Le scénario accumule les poncifs et les scènes étranges, certes parfois très esthétiques, au point qu'il est parfois difficile de deviner où nous amène les deux réalisateurs. Autant dire, qu'on se moque assez rapidement ce qu'il va advenir des principaux protagonistes de l'histoire, c'est dire. Il faut avouer que le casting manque également de pertinence, et la plupart des acteurs semble avoir eut du mal à s'adapter à ce scénario étonnant. Regrettable d'autant plus que la réalisation est très agréable, et l'atmosphère générale bien sentie.