Résumé : Matsuri, Miu et Chika sont trois petites filles de 11 ans abonnées aux betises. Chapeautées par Nobue, 16 ans, grande soeur de Chika et bonne vivante, elles invitent le lecteur à les suivre dans leur vie quotidienne remplie de petits désagréments tels que l'ennui ou les devoirs à faire.  Plutôt réputé au Japon, Les Petites Fraises (Ichigo Mashimaro en VO) a donné lieu à un anime et même un jeu vidéo, une décision assez logique finalement, le manga étant publié dans le magazine Dengeki. Derrière un visuel mignon et sucré se cache plutôt un manga bourré d'humour ... noir. Ne jamais se fier aux apparences ! On ne s'y ennuie pas une seconde et l'auteur accumule le second degré avec talent. A l'occasion de la publication du tome 7 (enfin !), l'éditeur réédite les précédents tomes sous la forme de deux intégrales.

Dans le tome 4, les fillettes se posent encore beaucoup de questions. Un représentant en cosmétique a eut la mauvaise idée de sonner à leur porte, et il ne savait pas ce qu'il allait faire, aie aie aie. En outre, le sujet de prédilection du jour est le rêve. Chacune expose sa théorie et son interprétation là dessus, mais la conversation semble parfois irréelle. Le volume 5 nous propose pour sa part de découvrir de multiples révélations sur le passé des trois héroïnes, et surtout pourquoi on les prénomme les Petites Fraises. Au menu également la dépendance de Nobue à la cigarette, ou encore les leçons d'anglais très surprenantes de Miu. Bref, l'auteur fait dans le burlesque et ne relâche pas la pression sur une série toujours aussi dynamique et fantaisiste. Enfin, la partie 6 nous propose une chasse au cafard, une visite au musée infernale ou bien encore des cours de cuisine avec une Chika plus dépassée que jamais !