Petrograd, 1917. Quelques mois avant la terrible révolution rouge, Ania et Volodia se sont rencontrés par hasard en ville, et sont tombés immédiatement amoureux. Mais tout les sépare : Lui est un simple soldat casaque sorti du rang, elle est en réalité la princesse Anastasia Romanova, fille du tsar. Leur route va croiser celle du terrible Joseph Vissarionovitch Djougachvili, alias Staline, et la révolution va bientôt chasser les Romanov du pouvoir. Anastasia et sa famille sont emprisonnés en attendant d'être tout bonnement supprimés. A Ekanterinbourg en juillet 1918, les Soviétiques ne veulent pas faire dans le détail. Volodia se retrouve aux manettes et doit commander le peloton d'exécution de la famille impériale. Néanmoins, grâce à l'impulsion des cousins royaux d'Europe, les Allemands et les Anglais ont dépêché un commando pour faire évader les Romanov. Volodia choisit l'amour et décide de trahir ses supérieurs. Il ne sera pas simple d'échapper à la police politique menée par Staline, et Volodia est reconnu dans le train qui doit les emmener vers la liberté ...

Ce deuxième tome de Kamarades ouvre des pistes très intéressantes, et nous permet de retrouver quelques personnages connus dans une époque très compliquée. A la sortie de la Grande Guerre, l'Europe est absolument ruinée, et il est difficile de trouver sur qui s'appuyer. Bien sur le scénario n'est pas vraiment réaliste et privilégie le romanesque. Le tout est porté par le dessin très élégant de Mayalen Goust. On imagine que Volodia et Anastasia devront faire un terrible choix dans le futur, puisque ce volume aura bel et bien une suite.