Le vice-président Bentley (Rick Fox) est en visite à Baton Rouge (Louisiane), alors qu'un terrible virus commence à se propager à la Nouvelle-Orléans. Une équipe de soldats est alors déployée pour récupérer le "paquet", mais l'infection commence à avoir de drôles d'effets sur la population qui agit comme des zombies. L'intrigue se concentre sur deux personnages, AJ (Damon Lipari), un SEAL débutant qui a encore du mal à trouver sa place, et la journaliste Amanda (Stephanie Honoré). Son équipe devra également protéger des scientifiques qui auraient trouvé le remède à cette pandémie d'un nouveau genre. Mais la mission va rapidement mal tourner ...

Il faut mentionner que Navy Seals n'est pas un film d’action ni d’horreur. Les zombies ont la côte ces temps-ci au cinéma, donc il faut s’attendre à un drame de science fiction où l’action se concentre sur l'équipe de nos cinq Seals tout au long de leur hasardeux parcours en Louisiane. Le film est le résultat du travail de Stanton Barrett, un ancien pilote de NASCAR et d'Indycar, dont il s'agit du premier long métrage en tant que réalisateur (DTV bien sur). Il s'était précédemment surtout illustré dans les cascades de nombreux films (Spider-Man, Expendables 2, 2 Guns, etc) et série télé (NCIS Nouvelle-Orléans, Scream, Blue Bloods, etc). Les effets spéciaux ne sont hélas pas du tout convaincant, certains décors ont des allures de carton-pâte, et le casting manque également de répondant avec peu de visages connus de ce côté de l'Atlantique.  Bref, pour un premier essai derrière la caméra, Stanton Barrett patauge un peu et le film en devient amusant. Oh ce n'était sans doute pas volontaire.