Scénario : Laurent-Frédéric Bollée et Didier Alcante
Dessin : Enrique Breccia
Couleurs : Sébastien Gérard
64 ap. J.C. Lucius est le gladiateur le plus fort et le plus adulé de Pompéi. Son image plait à Julius, riche propriétaire terrien désireux d'être élu tribun de la plèbe. L'arrangement est conclu : Lucius le soutient dans sa candidature et prendra la fille de Julius comme épouse. Mais l'ultime combat de Lucius ne se déroule pas comme prévu : opposé à un colosse, Lucius perd son bras et sa dignité.
Après le Sabreur manchot, voici le Gladiateur manchot. C'est un peu l'idée de base de premier volume. On y retrouve les éléments classiques de ce genre de bande dessinée : ambitieux Romains qui ne rêvent que de pouvoir, gladiateur à la popularité grandissante qui touche le fond et a soif de vengeance, femmes dévorantes d'ambition qui s'amourache de ce même gladiateur. Bref rien de vraiment original à première vue et pourtant on est attiré par ce premier volume d'abord par la très belle couverture, ensuite par les magnifiques dessins intérieurs d'Enrique Breccia. Riche en détails et au trait assez sombre, ils dépictent bien ces arènes sableuses où se mêlent sang et sueur. Les combats sont violents et les personnages sont très bien désignés. Le mystère de trois destins qui se rejoignent donne même bien envie d'attendre la suite avec une certaine curiosité.
VERDICT
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La vie, la vengeance et la rédemption d'un gladiateur. A première vue, rien de bien nouveau et pourtant Golgotha nous présente un scénario d'une efficacité redoutable ainsi que de très beaux dessins.