Cela fait pratiquement un an que Death Track Resurrection avait disparu des écrans. Sa sortie française n'a pas fait beaucoup d'éclats, à tel point que beaucoup de joueurs ne doivent même pas savoir que le jeu est disponible. Enfin bref, le concept lui n'a pas changé depuis le précédent volet lancé en 1989. Le titre prend place dans un futur relativement proche, où le sport automobile traditionnel a laissé sa place au Survival Race, un championnat mondial prenant place à Bangkok, Le Vatican, Londres, Moscou, New York, Paris, Prague, San Diego, Istanbul et Tokyo,  et où tous les coups sont permis. En tant que pilote débutant, votre objectif est de gravir les échelons jusqu'à devenir champion du monde de la discipline. A l'instar d'un WipeOut, vous pourrez utiliser divers gadgets pour venir à bout des concurrents (mines, missiles, laser, etc). L'argent récolté durant les courses permettra de son côté, d'acquérir de nouveaux équipements. Comme dans un Burnout, de multiples obstacles sont présents dans les circuits, et la conduite est pour le moins tournée vers l'arcade. De plus, les décors peuvent être détruits, ce qui promet un sacré chantier à l'écran.

Sur le plan purement technique, Death Track Resurrection s'en sort honnêtement. Les graphismes sont plutôt convenables mais loin de rivaliser avec Burnout : The Ultimate Box par exemple. La jouabilité manque de panache pour sa part : Au clavier, ce n'est même pas la peine d'essayer, tandis qu'à la manette c'est déjà mieux mais toujours un peu imprécis tant la physique est aléatoire. Quelquefois, nous avons le sentiment de conduire autre chose qu'une voiture de course, tant les mouvements manquent de fluidité. Quant à l'intelligence artificielle, elle rappelle certains jeux 32 bits. Les concurrents se calent sur votre rythme de jeu. Si vous êtes mauvais, ils ralentiront pour vous attendre, si vous êtes en tête, il vous colleront aux basques. Enfin, la durée de vie demeure assez limitée avec un nombre de courses restreints. Avec un peu plus de précision, Death Track Resurrection aurait fait meilleure impression.