Dans ce final de la saga Arkham, Batman affronte la menace ultime qui pèse sur la ville qu'il a juré de protéger. Quelques mois après la conclusion de Batman Arkham City, le chevalier noir a commis l'irréparable et a tué le Joker, l'assassin de ses parents.  Le projet Arkham City a été démantelé, mais Bruce Wayne a beaucoup de mal à se remettre des précédents événements, à tel point qu'il envisage de raccrocher le costume de l'homme chauve-souris. La ville de Gotham connaît pourtant une ère de paix. Néanmoins, le Dr Jonathan Crane (l'Épouvantail) est de retour et la puissance de son nouvel hallucinogène provoque l'évacuation générale de Gotham. Profitant du chaos ambiant, les plus grands criminels (Harley Quinn, le Pingouin, Double-Face, l'Homme Mystère, etc) décident de s'allier pour prendre le contrôle de Gotham. La métropole est alors divisée en quartiers sous leur propres contrôles. Pourtant, une menace encore plus importante sévit dans Gotham : Le Chevalier d'Arkham, un mercenaire prêt à tout pour se venger du Chevalier Noir. Pour ne rien arranger, lors de l'incident d'Arkham City, le Joker a laissé un petit souvenir à Batman, qui ne manquera pas de s'exprimer très bientôt !

Ce premier tome de Batman Arkham Knight comporte les cinq premiers chapitres d'une saga qui fait office de prologue au jeu vidéo éponyme. Le récit est dense et gagne rapidement en intensité.  Le design signe un sans faute, et se révèle très fidèle à l'œuvre des DC Comics. Mention spéciale aux décors vraiment superbes et à la gestion de l'éclairage bien sentie. Jamais Batman n'a semblé aussi sombre.  Arkham Knight tient davantage du blockbuster hollywoodien que de la bande dessinée d'auteur. C'est là sa grande force mais aussi sa relative faiblesse, certains fans trouveront ce Batman beaucoup trop rustre et loin de l'image intimiste du personnage des DC Comics réguliers. A noter la présence en bonus d'un code pour débloquer une tenue inédite pour Batman dans le jeu vidéo (pour information, l'ouvrage est emballé sous un plastique)