Terreur à Revendre : La Ville du Passé est déjà le septième épisode de la saga, également connue en anglais sous le titre Fear for Sale. Rappelons que cette production met en scène des jeux d’observation simple, et qui marient un scénario mystérieux à des puzzles à énigmes pour une aventure accessible à tous. Signé EleFun Games, cet opus nous permet de suivre une nouvelle affaire de la journaliste Emma Roberts. Cette fois, son travail la mène dans une ville où des statues prennent vie pour terroriser la population. Derrière ces phénomènes étranges, vous découvrez qu'un meurtre a été commis. Les soupçons pèsent sur une petite fille qui prédit l’avenir à travers des dessins macabres. Malgré ces apparences, vous devrez prouver son innocence et trouver le véritable meurtrier. Chaque lieu visité pourra, au premier abord, paraître assez commun. Mais le job d’un fin limier est de regarder au-delà des apparences. En début de partie, une liste d’objets à retrouver sera présentée. Fréquemment, cette quête demandera néanmoins une réflexion transversale. Par exemple, rechercher un « carreau » signifie t-il que vous devez récupérer la section d’un abat jour de luminaire en verre ? Ou s’agit-il d’un jeu de carte ? Peut-être le dix de carreau ?

Si leur instinct ne les trompe pas, les détectives localiseront ces objets sans difficulté et utiliseront la souris pour les saisir. Cependant, on ne peut pas dire que le titre utilise beaucoup les capacités des PC actuels (un simple Pentium IV 2,5 Ghz suffira) mais le jeu s'adapte ainsi à toutes les configurations. Beaucoup d'indices sont formulés durant la progression, et aucune réel enquête n'est présente. Côté interface, on fait aussi dans le classique. Il est bien sur possible de zoomer sur l'action et de se déplacer à son aise. Néanmoins, on ne peut pas dire que Terreur à Revendre 7 offre un défi très important. Comptez environ six heures de jeux pour le terminer. Quant à la réalisation technique, elle marque toutefois encore une évolution depuis le précédent épisode PC. L'ensemble graphique est fort convenable tandis que la bande son est riche en nuances, même si les musiques demeurent assez discrètes.