Les protagonistes malheureux des événements sont deux policiers américains nommés Roy et Mac. Mais si vous songez à deux défenseurs parfaits de la loi et de la justice, vous ne pourriez pas être plus loin de la vérité. En fait, ils sont corrompus jusqu'à la moelle et la seule chose qui compte pour eux est le gain personnel. Malheureusement, ce manque de jugement les fera tomber dans un cauchemar sans fin quand ils feront face à une énorme dette avec Josh, un impitoyable patron de la mafia. Au départ, pensant être en mesure de le faire chanter, Roy et Mac ont sous-estimé la menace que représente ce délinquant. Maintenant, s'ils veulent sauver leur vie, ils doivent tout remettre au dernier cent ... et commencer à payer des intérêts. Mais le malfrat leur offre une opportunité qu'ils ne peuvent refuser : ils peuvent se libérer de cette immense dette en faisant passer des marchandises en contrebande à l'aéroport de Los Angeles. Tout cela étant "aidé" par Bretzel, le meilleur chien anti-drogue de la police locale. Ce deuxième volume réunit les épisode 5 à 8 de la série.

The Fix est basé sur le principe que deux policiers corrompus, lorsqu'ils sont en dehors des heures de travail, se vouent à une carrière de voleurs pour combler leur ennui, leur soif de transcendance et leur enrichissement personnel. Le business est affecté quand ils se rendent compte que la dette contractée auprès d'un gangster local, avec lequel ils ont une relation de dépendance, semble impossible à résoudre. Mais ce tome présente également quelques sujets annexes : Le maire de Los Angeles, Kincaid, n'est pas exemplaire ni dans la vie publique ni dans la vie privée. Vous pourrez également découvrir quels objets des célébrités se vendent le mieux sur eBay, surtout s'ils sont morts, mais aussi comment Josh, fou de cuisine, réussit à s'épanouir pendant le yoga. Puis vient le point où Roy et Mac sont séparés. Roy doit gérer la mort de la célébrité qu'il devait protéger, Mac a été assignée à la douane de l'aéroport avec le chien Bretzel mais Josh lui a exigé de laisser passer certains trafiquants. Malheureusement, le beagle anglais est moins inepte et plus dévoué à son travail que Mac. Peut-être que la série de Nick Spencer n'est pas la plus transcendante qui soi, mais derrière une certaine légèreté dans le visuel, il essaie de faire ressortir certaines hontes. L'auteur a un style réaliste mais avec une touche de dessin animé. Cette série n'est pas née avec le désir de révolutionner quoi que ce soit. Elle ne contient pas non plus d'idées qui transcendent la superficialité. Seule une réalité qui, bien que blessante, ne la rend pas moins réelle. Il est vrai que Spencer s'est probablement établi comme le commentateur critique de l'Amérique contemporaine grâce à son travail avec Captain America, comme avec cette proposition avide de controverse et pas du tout agréable dans son portrait de l'Américain moyen.