Rappel des faits.

Hyperdimension Neptunia est une série de jeu de rôles vous envoyant à Gameindustri, un univers régit par quatre déesses dont les noms s'inspirent des consoles actuelles (Lowee, Leanbox, Lastation et Planeptune).  Ces dernières luttent pour accroître leur pouvoir sur l'industrie et saisir le maximum de parts de marché.  Dans ce titre signé Tamsoft (Senran Kagura Burst), il n'est cette fois pas question de RPG déjanté, ni de simulateur d'idoles, mais d'un jeu d'action dans la lignée de Dynasty Warriors. Le jeu comporte un total de 10 personnages jouables, dont les quatre Déesses et leurs petits sœurs respectives, ainsi que les nouvelles venues, Dengekiko et Famitsu. La guerre de la presse vidéoludique nippone est au centre de cet opus, avec deux journalistes qui se détestent et qui suivent les tribulations des héroïnes afin de livrer le meilleur article possible. Bien sur, le titre baigne dans l'humour et les parodies sont légions. Les personnalités demeurent en effet très stéréotypées, et les joueurs ayant déjà parcouru les épisodes PS3 s'amuseront des clins d'œils proposés, même si les dialogues sont cette fois peu présents.

Au cours de la partie, les personnages montent en niveau et accumulent de l'expérience. Vous pourrez composer une petite équipe de deux personnages entre lesquels vous pourrez switcher à tout moment pour réaliser des combos. Au fil des joutes, les tenues des héroïnes s'abîment jusqu'à se déchirer, ce qui fera chuter leur défense. Mais leur jauge d'EXE Drive montera en flèche permettant des attaques bien plus performantes.

Une réalisation colorée.

Si la saga Hyperdimension Neptunia n'a jamais brillé par sa réalisation, cet épisode U affiche un graphisme sémillant, une modélisation très poussée des personnages, et un character design particulièrement abouti. Un vrai effort a été fait, on le découvrira surtout dans le mode Photo, et l'animation n'est jamais prise en défaut malgré le nombre conséquents d'ennemis à l'écran. Comme à l'accoutumée, le jeu est entièrement en anglais, ce qui pourra gêner les débutants, même si les textes sont moins nombreux dans cette production. Le gameplay demeure très simple d'accès pour un Musou-like, et peu de mouvements différents sont proposés (une demi-douzaine), ce qui rend la progression un peu répétitive, surtout que les niveaux ne sont ouverts, mais s'avèrent constitués de simples petites arènes.

La bande son est plutôt correcte, avec des mélodies JPOP sympathiques, à défaut d'être exceptionnelles. Ce qui est plus dérangeant, c'est le manque de compositions disponibles sur la cartouche, et de la redondance musicale qui se créé. En dehors de la campagne principale, pas beaucoup de suppléments à constater, si ce n'est quelques missions mystérieuses dont les conditions de victoire sont légèrement différentes. En finissant l'aventure, vous débloquerez un mode Budokai, dans lequel les héroïnes devront s'affronter entre elles. Le gameplay prend alors des airs de Senran Kagura assumé, mais avec des tares évidentes dans la finition (notamment du côté de la caméra).