Batman revient enfin sur consoles, dans la suite d'Arkham Asylum.
Le Chevalier Noir
Basé sur un scénario inédit, Batman Arkham City vous entraîne cette fois à Arkham City, un quartier de haute sécurité destiné à accueillir tous les malfrats de Gotham City. On doit cette zone de non droit au psychiatre Hugo Strange et au nouveau maire Quincy Sharp, un projet qu'a beaucoup critiqué Bruce Wayne et qu'il lui a valu d'être lui-même enfermé dans cette jungle ! Heureusement, son alter-ego Batman compte profiter de la situation pour entreprendre un grand nettoyage d'Arkham. C'est une véritable chasse à l'homme qui va débuter dans un Batman plus sombre que par le passé (le jeu est classé 16 +) et dans un environnement vraiment glauque. Ponctué par de nombreuses cinématiques, ce qui attire l'oeil au lancement de Batman Arkham City, c'est sa qualité graphique et la diversité des ses animations. Après de bref dialogues, l'action demeure rapidement. Batman semble avoir rencontrer Sam Fisher et le Prince de Perse, deux jeux dont il puise l'inspiration pour son gameplay.
Du premier jeu, on retrouve un principe analogue pour les phases d'infiltration : Il arrive que l'attaque directe soit très risquée, surtout si l'ennemi est armé. On se servira des éléments du décor pour se cacher et pour progresser tel un félin sur les toits. Le mieux pour vaincre un groupe d'ennemi, est d'utiliser son environnement. La pègre étant assez développée sur Arkham, vous rencontrerez beaucoup de malfrats au cours des différentes missions, et les principaux protagonistes de la série (Freeze, l'Epouvantail, le Joker le Pingouin, etc). Vous pouvez enchaîner les combinaisons de coups de poings, pieds, attaques multiples, attaques au sol, etc. D'autres gadgets sont également présents comme diverses sortes de grenades et vos batarangs et ainsi réaliser plein de fantaisies. Batman bénéficie d'une palette de mouvement assez riche et la fluidité est constante. Les mouvements sont assez bien décomposées, et la jouabilité est maîtrisée au bout de quelques secondes.
Une technique fantastique.
Si le jeu se déroule dans un lieu unique (Arkham City), l'environnement est cohérent est finalement assez varié. Le design signe un sans faute, et se révèle très fidèle à l'oeuvre des DC Comics. Mention spéciale aux décors vraiment superbes et à la gestion de l'éclairage globalement efficace. Côté son, la narration et les voix sont celles de la série The Batman, et tout est en français. Les musiques contribuent à plonger dans l'ambiance, et on aura plaisir à les écouter pendant la quinzaine d'heures de jeu que propose le jeu de Rocksteady Studios. Des défis supplémentaires sont de la partie, de même que des missions secondaires dont quatre jouables avec Catwoman, ainsi qu'un New Game +. De quoi y passer un moment.
Le concept demeure globalement assez similaire à Batman Arkham Asylum, mais en version + + pourrait-on dire. L'intelligence artificielle est plus dynamique, les mouvements sont encore plus variés, et les passages avec Catwoman très sympathiques. Seuls les phases de recherche d'indices apparaîtront un brin longue, ais ce n'est rien comparé aux immenses qualités du jeu. Batman Arkham City se positionne comme un incontournable de la fin de l'année et un pur chef d'oeuvre. On en redemande.
VERDICT
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Inspiré du comics américain et non des films, Batman Arkham City nous livre un titre d'une grande richesse qui parvient à faire encore mieux que son prédécesseur. Très gothique, ce jeu est un véritable hommage au chevalier noir, et ravira les fans de l'homme chauve-souris.