Hero Mask est une série qui s'est conclut en cinq tomes aux éditions Shogakukan au Japon. Le dernier volume publié en France était sorti en novembre 2014, une piqure de rappel s'impose donc : Dès son premier jour dans son nouveau lycée, Mirai Shibuya est pris pour cible par un groupe de délinquants. Alors que la situation semble lui échapper, une super héroïne apparaît sous ses yeux, Lilico Sasaki, membre du club des héros. Hélas pour Mirai, Lilico n'est rien d'autre qu'une jeune fille en costume et ne dispose d'aucune réel pouvoir. Alors qu'il commence à déprimer, Mirai voit tomber un masque du ciel. Une fois placé sur son visage, il découvre qu'il dispose d'une force hors du commun, et que ce masque fonctionne uniquement sur le porteur qui lui est destiné. Avec toute la maladresse du monde, il va désormais tenter de devenir un super héros, plus facile à dire qu'à faire. Pour disposer d'une "couverture" plus évidente, Mirai décide de rejoindre le club des héros, afin également d'essayer d'en savoir plus sur ce qui lui arrive. Et ce n'est que le début des ennuis qui l'attendent ...

Une fois encore, Mirai se retrouve sans son masque, cela devient une habitude ! Cette fois c'est Ayame, la présidente du Conseil étudiant, qui lui a dérobé. Alors qu'il tente de le récupérer, le masque finit dans les mains de Lilico. Les amis de Mirai pensent qu'il est présent le temps de dire à Lilico toute la vérité, mais privé de ses pouvoirs, Mirai perd toute confiance en lui. Heureux hasard (ou non), Mirai et Lilico se retrouvent piégés au parc d'attractions dans une grand roue tombée en panne. Mais la jeune femme ne parvient toujours pas à comprendre que son sauveur est juste devant elle. La suite du tome s'articule sur l'origine des masques, avant  qu'un grand méchant n'entre en scène. Il en faut bien un dans les séries de super héros. L'originalité de Hero Mask vient du fait qu'il s'agit d'une production plutôt hybride, avec une mise à scène très manga, mais avec des personnages aux visages très marqués qui évoquent davantage les comics américains. Le dessin est relativement réussi dans l'ensemble, même si on notera toutefois plusieurs erreurs de perspective. Quant à l'épilogue final, il s'avère malheureusement un peu expédie et demeure très ouvert. Plusieurs interrogations resteront en suspens.