Champion Jocjey : G1 Jockey & Gallop Racer s'adresse aux spécialistes de la discipline. En effet ici, il ne s'agit pas de customiser son cheval ou de brosser sa monture. Non, ce qui vous attend c'est la découverte du monde du hippisme, avec moult championnats et compétitions à la clé. Il faut y surveiller son cheval, en particulier ses statistiques. En cas de motivation insuffisante et de relâchement, les épreuves seront pour le moins difficiles. Durant la course, il faudra aussi gérer la fatigue de son canasson, sa position, bien négocier les virages, et garder un peu d'énergie en réserve, histoire d'accélérer dans les derniers mètres. On notera la présence de la nouvelle jauge "Revolution" qui permet d'accéder à une sorte de turbo lorsque le cheval réalise de belles prestations. Champion Jockey se veut donc assez complet, avec des conditions météorologiques bien réglées, une jouabilité inspirée de la réalité et un challenge certain. L'accessibilité n'est en effet pas le point fort du jeu, et malgré les tutoriels introduits par les développeurs, on a parfois du mal à faire ce que l'on souhaiterait, même si la difficulté est un peu en baisse depuis G1 Jockey 4 2008. A noter par ailleurs qu'il est possible d'y jouer jusqu'à deux en écran splitté et à quatre en ligne.

Sur le plan technique, le jeu a peu évolué depuis les précédents épisodes et demeure graphiquement un peu simpliste. Un jeu PlayStation 2 en haute résolution, avec quelques maigres ajouts pourrait-on dire. L'animation des chevaux s'avère pour sa part assez dynamique, et PS3 oblige, KOEI a introduit un nouveau schéma de jouabilité optionnel, utilisant les fonctionnalités du PlayStation Move, histoire de renforcer le réalisme en secouant la manette. Devenir un jockey reconnu prendra en tout cas du temps, Champion Jockey ne manquant pas de challenge, et s'avère être de plus intégralement en anglais. Mais l'élément le plus dérangeant vient sans doute de la musique qui se montre très désagréable, et les bruitages ne font guère mieux. On se croirait toujours dans les années 1990 c'est dire.