Rappel des faits.

Fondamentalement parlant, hormis le contexte historique il y a très peu de différences entre Samurai et Dynasty Warriors. Une série se déroule au Japon tandis que l'autre prend pour cadre la Chine. Alors certes, l'habillage change avec plusieurs personnages disponibles d'emblée parmi lesquels il faudra choisir le vôtre, mais les coups et combos sont pour le moins classiques. Chaque personnage dispose toujours d'une arme et de compétences précises, et au cours de la partie vous découvrirez moult objets et même des armes sur le terrain. La principale nouveauté de cette version Next vient de l'exploitation des fonctionnalités tactiles de la Vita, lors des séquences de duel. L'habillage change alors d'allure, il faudra alors appuyer sur l'écran et effectuer la figure imposée pour réussir les QTE (ou actions interactives). Premier problème, ces duels interviennent souvent de manière impromptu dans l'aventure, et nuisent au rythme du jeu. En outre, on ne peut pas vraiment dire que la maniabilité de ces séquences soient vraiment optimales. Pourtant, Omega Force s'est senti obligé d'aller plus loin en incluant quelques mini-jeux utilisant le gyroscope, et qui se révèlent imprécis au possible .

En tant que général d'une armée, vous disposerez de plusieurs soldats sous votre commandement. L'écran est rapidement saturé, mais heureusement la lisibilité reste bonne. Chaque mission débutera par un rapide briefing, et une carte vous détaillera les plans des lieux et la présence des alliés et des ennemis, mais aussi la possibilité d'utiliser un autre personnage ou bien de donner des ordres. A noter que les ennemis reviennent indéfiniment dans la partie, ce qui a le don d'irriter.

Une réalisation à la hauteur ?

Dynasty Warriors Next va au delà des précédents opus PSP, et les environnements sont d'une grande qualité. Les effets spéciaux s'avèrent assez bien rendus, et l'animation est globalement stable, même si le jeu ne tourne qu'à 30 images par seconde. DW oblige, la musique est essentiellement de musique techno, ce qui a toujours de quoi surprendre. Notons que le jeu est intégralement en anglais, une fois n'est pas coutume.

Outre une aventure classique racontant un récit fictif et proposant un large choix de personnages (chacun disposant d'un parcours particulier), on retrouve une option Libre permettant d'effectuer une partie rapide (utile car les missions sont parfois très longues), mais aussi des missions en coopération, des campagnes en ligne et même un mode photo assez anecdotique utilisant la réalité augmentée.