The Witch and the Hundred Knight
Plate-forme : PlayStation 3
Date de sortie : 20 Mars 2014
Résumé | Test Complet | Images | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
RPG
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


7/10

L'intrigant The Witch and the Hundred Knight arrive enfin en Europe.

Il était une fois.

La sorcière Metallia se désespère de ne pas pouvoir quitter son marais. Elle décide donc de passer un contrat avec le légendaire Hundred Knight afin qu'il l'aide à propager son territoire à travers tout Medea. Vous incarnez justement le démon légendaire Hundred Knight (cela tombe bien), et votre objectif principal sera de faire tout ce que Metallia désire (et surtout éliminer la sorcière des bois).  Pour faire prospérer son territoire, il faudra donc détruire les piliers bâtis autour, quitte à semer la zizanie dans le royaume. Le jeu comporte d'ailleurs énormément de texte, souvent comiques il est vrai, et il est parfois possible d'orienter la conversation. Tout dépendra du degré d'évolution de votre avatar, qui part de très bas il faut l'avouer. Vous devrez donc souvent changer de méthodes pour progresser. La fonction d'esquive mystique permet de ralentir le temps en évitant une attaque ennemie au dernier instant, tandis que vous pourrez vous équiper de jusqu'à cinq armes différentes pour créer des combos capables de briser toutes les gardes. Fréquemment, vous devrez piller des bâtiments pour en dégager leurs occupants afin de mettre la main sur leur fortune. Si votre niveau est suffisant, vous pourrez également contrôler pour de bon le bâtiment et étendre votre zone d'influence. Sachez que le niveau d'expérience des personnages est visible en permanence à l'écran, ce qui évite de se jeter dans des causes perdues d'avance. L'arsenal est assez classique de prime abord (épées, lances, masses, etc) et sera bien entendu évolutif.

The Witch and the Hundred Knight n'a en effet rien du tactical RPG classique auxquels nous habitue Nippon Ichi. L'action lorgne vers le hack'n slash, mais le niveau d'expérience n'évolue pas en temps réel, mais uniquement lorsque vous quittez un niveau. Point le plus surprenant, vous ne pourrez pas rester infiniment sur une même carte, certains éléments vous obligeant à avancer en permanence. Les points de grade acquis sont d'ailleurs temporaires, et dès que vous changez de territoire, ils disparaissent ! Autre élément à surveiller, la métamorphose magique. Le personnage peut en effet changer d'apparence,  ce qui influe également sur les propriétés. Le bémol vient du fait que vous repartez au niveau 1 quand vous changer de facette. Le système des Gigacals n'est pas très simple non plus. Ces points représentent votre énergie, et sont en diminution constante durant la partie. Pour retarder la fin du chronomètre, il est possible d'utiliser des points de grade, ou alors de dévorer les ennemis. Il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre, car l'estomac du Hundred Knight se remplit très rapidement. Si vous étiez dépourvu, la seule solution consiste alors à trouver des laxatifs, pas si simple à priori.

Une réalisation contrastée

The Witch and the Hundred Knight propose un visuel très old school, une constante chez l'éditeur. Néanmoins l'art design (entièrement dessiné à la main) est plutôt charmant. Sur le champ de bataille, la situation est un peu plus confuse. En effet, la perspective adoptée ne permet pas toujours de bien assimiler l'action, sans compter que les effets lumineux lors du lancé d'une attaque couvre presque entièrement l'écran. Les environnements manquent également cruellement de finesse, et le rendu reste très léger pour un titre PlayStation 3. L'animation est pour sa part un critère peu important dans ce type de jeu, mais les problèmes de caméra sont assez redoutables. La jouabilité est assez facile d'accès, et les amateurs du genre retrouveront vite leurs réflexes, même si on pourra regretter l'absence d'une traduction française, ce qui devient un peu trop courant chez l'éditeur.

Les effets sonores manquent d'éclats, les dialogues sont plutôt convenables (en anglais ou en japonais), mais les musiques sont très réussis et demeurent dans l'esprit dans Disgaea.  La durée de vie du jeu est très longue, avec 13 chapitres à compléter. En plus de la quête principale, des éléments annexes sont présents. Il y aura de quoi faire, surtout que trois épilogues différents sont possibles.

VERDICT

-

The Witch and the Hundred Knight est une production fort sympathique, et qui affiche un univers haut en couleurs. On pourra par contre regretter le manque de lisibilité dans les graphismes, notamment durant les combats, où il est parfois très difficile de retrouver son avatar.

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