Le 4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît en Suisse aux Chutes de Reichenbach, lors d'un terrible affrontement avec son ennemi de toujours, le professeur Moriarty. Tout le monde le croit mort, à commencer par Mycroft, son frère, qui y voit là le suicide déguisé d'un homme trop longtemps accro à la drogue. Le Docteur Watson refuse d'accepter cet état de fait, et il a parfaitement raison. En effet, les lecteurs de l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle savent très bien que Holmes est toujours vivant, et qu'il y a pris une fausse identité, celle d'un explorateur norvégien, pendant près de trois ans ! Une fuite délibérée pour arrêter un complice du professeur Moriarty, le Colonel Sebastien Moran. Bref, pendant cette période trouble, Watson entreprend un voyage à travers toute l'Europe pour découvrir ce qui est arrivé à son mentor. Cela sera l'occasion d'en apprendre plus sur le détective et sur sa famille !

Dans ce nouveau tome, Wiggins suit la plaidoirie du docteur Parks au procès de Judith Brown. Hélas, le verdict n'est pas celui attendu, et toute l'Angleterre est en émoi. Pendant ce temps, Mary et John Watson sont au chevet de la nourrice de Sherlock, blessée par balles. Cette dernière va leur faire quelques révélations d'importances, ce qui les conduira sur les traces de l'infirmière Florence Nightingale, qui a longtemps officié à l'hôpital de Scutari (NDLR : aujourd'hui un quartier d'Istanbul) avec une certaine Violet Holmes ... la mère de Sherlock. Une information qui intensifie les doutes exprimés par le Docteur sur Sherlock Holmes et son passé. Comme à l'accoutumée, la série Holmes présente un scénario dense, et il faudra probablement relire les tomes précédents pour apprécier la lente évolution de l'histoire (le volume 3 était sorti en novembre 2012). Plus que Sherlock, c'est surtout sa mère qui est l'héroïne de ce récit.