Fidèle au film ?

Sam est un jeune féru de technologie qui enquête sur la disparition de son père Kévin Flynn, un concepteur de jeux vidéos. Sam et son amie Cora se retrouvent alors propulsés dans un programme féroce de jeux de gladiateurs où Kévin a vécu pendant 25 ans. Tous trois se voient alors engagés dans un voyage d'une importance vitale à travers un univers numérique visuellement stupéfiant très avancé et extrêmement dangereux.

Développé par n-Space, TRON Evolution s'avère finalement assez éloigné du film Tron L'Héritage. Au contraire, il met en scène un programme anonyme, qui ne sait pas encore quoi faire de sa vie. Le jeu se présente comme un titre d'action/aventure en vue aérienne, à l'instar des épisodes de The Legend of Zelda sur le support. L'objectif est donc de parcourir des donjons à la recherche de mécanismes à activer ou à réparer. Globalement, on retrouve deux phases précises. Tout d'abord des énigmes assez faciles d'accès, ensuite des passages de combats avec un personnage, certes peu charismatique (et surtout muet du début à la fin du jeu), et d'une rare rigidité. Vous êtes armés d'un disque, qui permet d'attaquer à distance ou au corps à corps, et il s'utilisera grâce à l'écran tactile, comme le boomerang dans Zelda (décidément). La jouabilité se montre relativement peu dynamique, et trop pataude. Ensuite, des séquences de courses ont été intégrées en lightcycle, des motos futuristes, des phases qui demeurent assez courtes et surtout très mal réalisées. Quant aux passages en tanks (en arènes), on se demande ce qu'ils font là, si ce n'est essayé de garnir un mode multijoueur guère dynamique.

Techniquement convaincant ?

Cette édition DS de TRON Evolution propose des graphismes relativement peu concluants. Le design est peu imaginatif, les textures ont tendance à pixeliser, et les environnements finissent bien vite par se ressembler. L'animation est heureusement assez fluide, le contraire aurait été étonnant.

Les musiques à dominantes techno s'en sortent bien, mais le son a trop trop tendance à saturer, notamment du côté des bruitages. Côté durée de vie en revanche, le mode solo occupera cinq heures environ, ce qui reste faible. Le mode multijoueur n'est pas plus palpitant.