Itaewon Class est un manwha qui a connu huit volumes en Corée du Sud aux éditions Daum. Nous commençons le drama en suivant les souvenirs de jeunesse de Park Saeroyi. Son père est tué alors qu'il est adolescent par le fils d'un PDG, qui conduisait et l'a percuté. Furieux, Saeroyi attaque brutalement le fils, qui est aussi son camarade de classe, et se retrouve ainsi en prison pour trois ans. Une fois sorti, il choisit d'ouvrir son propre restaurant et bar à Itaewon qui, au départ, ne marche pas très bien. Jo Yiseo, une fille brillante qui se trouve être célèbre sur les réseaux sociaux, devient la gérante du restaurant et le propulse à de nouveaux niveaux. Mais ce n'est que le début des plans de Saeroyi pour détruire l'entreprise dont le fils a tué son père.

L'un des aspects les plus intéressants d'Itaewon Class est la façon dont il soutient et défend les personnes marginalisées qui ont tendance à se trouver en marge de la société. Bien que cette histoire soit principalement celle de Saerori, il opère à partir d'Itaewon, le quartier des étrangers de Séoul. Il y a également beaucoup de clubs gays dans ce quartier, ce qui le rend un peu plus progressiste que la société coréenne dans son ensemble, d'un point de vue occidental. L'équipe de Sae-ro-yi se compose de son ancien compagnon de cellule et gangster qui veut changer de vie, d'une femme transgenre et d'un Guinéen-Coréen incapable de parler anglais, bien que tout le monde pense qu'il est un Noir américain. Cependant, la meilleure partie de la série est constituée par les relations entre les personnages eux-mêmes. C'est la relation entre Saeroyi et Yiseo qui se développe le plus, avec des sous-entendus romantiques (bien que l'écart d'âge soit un peu étrange), et Yiseo, qui est stoïque et ne s'ouvre à personne, réussit finalement à devenir amie avec tout le personnel de DamBam, le restaurant dans lequel se déroule l'histoire. La seule chose que l'on peut reprocher à ce drama, c'est qu'une fois qu'il change de vitesse et commence à se concentrer sur le plan de vengeance de Saeroyi, il commence vraiment à ralentir.  Le dessin est soigné et les planches parviennent à capturer une qualité cinématographique absolument magnifique.