Dans une tribu reculée des montagnes, le jeune chasseur D’Leh a trouvé l’amour de sa vie – la magnifique Evolet. Lorsqu’une bande de mystérieux guerriers opère une incursion dans son village et kidnappe Evolet, D’Leh se voit contraint de prendre la tête d’un petit groupe de chasseurs afin de poursuivre les guerriers jusqu’au bout du monde pour la sauver. Poussée par le destin, cette improbable bande de guerrier doit livrer bataille contre des tigres aux dents affûtées comme des sables et autres prédateurs préhistoriques. Au terme de leur héroïque odyssée, ils finissent par découvrir une civilisation perdue. Leur sort ultime réside dans un empire dépassant l’imagination, où de grandes pyramides semblent embrasser le ciel. Là, ils se mesureront à un dieu puissant qui a brutalement réduit les habitants au rang d’esclaves.

L'histoire se passe donc 10000 ans avant JC, mais les conditions d'hygiène étaient déjà bonnes si on en juge le sourire Colgate des héros (je suppose qu'ils utilisaient des brosses à dents en bois - avec poils souples de mammouth pour préserver l'émail ). Même l'héroïne s'épilait déjà les aisselles, nos profs d'histoire nous racontaient vraiment n'importe quoi. Question vocabulaire, le lexique était bien développé et la syntaxe précise. La jolie captive se prénomme par exemple Evolet, preuve qu'on accordait donc déjà de l'importance à la poésie des sons. Et je ne vous parle pas des scoops enfin révélés par ce film du genre rapprochement hommes préhistoriques et construction de pyramides, états d'âmes des tigres aux dents longues ou passage en une minute de la steppe enneigée à un climat façon Center Parks. Et c'est une voix off sentencieuse qui nous narre un scénario riquiqui et naïf. Ceci dit, au niveau des images numériques, c'est pas laid ( olithique ).